- PC-111
- CONSTITUTIONS DE 1865
- Livre Premier -- REGLES COMMUNES
Chapitre 4ème QUESTIONS A FAIRE A CELUI QUI SE PRESENTE POUR ETRE RELIGIEUX - Sage et Touveneraud, PREMIERES CONSTITUTIONS 1855-1865
- 1 AMOUR FRATERNEL
1 CRITERES D'ADMISSION AU POSTULAT
1 DETACHEMENT
1 ESPRIT D'INDIFFERENCE
1 ESPRIT D'OUVERTURE A L'ASSOMPTION
1 FORMATION A LA VIE RELIGIEUSE
1 FRANCHISE
1 OUBLI DE SOI
1 PROPTER AMOREM DOMINI NOSTRI JESU CHRISTI
1 PRUDENCE
1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
1 SALUT DES AMES
1 SUPERIEUR
1 VIE DE SACRIFICE - 1865
[1] Lorsqu’un postulant se présentera pour être des nôtres, on lui adressera les questions suivantes:
1° S’il n’a pas été hérétique d’origine.
2° S’il n’a pas professé des doctrines condamnées ou contraires à la foi.
3° S’il est légitime.
4° S’il n’a pas encouru de condamnations judiciaires.
5° S’il n’a pas de dettes.
6° Si parmi les siens personne n’a reçu de flétrissures.
7° S’il est d’une bonne santé.
8° Si dans sa famille personne n’est sujet à l’aliénation mentale, ou si lui-même n’y a pas été sujet.
9° S’il n’est point marié.
10° Si sa famille n’a pas besoin de lui pour subsister.
11° Quelle est sa vie passée, depuis quel temps il pense à la vie religieuse et quel motif le pousse vers nous.
12° S’il est résolu à faire le sacrifice absolu de sa volonté.
[2] Ce sera à la prudence des Supérieurs à juger si l’un des motifs ci-dessus indiqués pourrait faire exclure celui qui demandera à être admis parmi nous; car ils sont juges de la gravité de ces motifs comme de leur nombre.
[3] Il faut surtout faire observer qu’en venant parmi nous, on doit être résolu à se donner à Dieu par la plus complète obéissance et dépendance, et être prêt à le servir dans tel emploi qui sera désigné dès que la voix du Supérieur aura parlé.
[4] On dépouillera le postulant de la jouissance de tout ce qu’il peut posséder, ne lui laissant que l’usage de ses vêtements, et encore devra-t-il être disposé à en porter d’autres que les siens si on l’exige de lui.
[5] On recommande aux novices de faire bon marché de leur corps et de leur santé. Mais il sera très nécessaire, précisément à cause de l’indifférence qu’ils devront avoir sur ce point, de les surveiller de très près de peur que, par un zèle excessif, ils ne ruinent leurs forces avant le temps.
[6] Tout en les traitant avec une certaine vigueur, on leur témoignera une sincère affection qui les disposera à s’ouvrir à leurs Maîtres et à s’attacher à la Société dans laquelle ils doivent passer leur vie, de façon qu’ayant la paix de l’âme, ils tendent avec une plus grande ferveur à tout ce qui concerne leur propre sanctification et à ce qui les rendra capables de travailler un jour avec fruit à la sanctification du prochain pour l’amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ.