- PM_XIV_486
- 0+604 c|DCIV c
- Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 486.
- Orig.ms. ACR, AD 625; D'A., T.D. 20, p. 68.
- 1 ACTION DU CHRIST DANS L'AME
1 DESIR DE LA PERFECTION
1 DETACHEMENT
1 ENERGIE
1 OUBLI DE SOI
1 REFORME DE LA VOLONTE
1 TIERS-ORDRE FEMININ
2 CARBONNEL, MARIE-VINCENT - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- [Nîmes, le 5 février 1849](1).
- 5 feb 1849
- Nîmes
- *Madame*
*Madame la Supérieure de l'Assomption*
*n° 76, rue de Chaillot*
*Paris.*
Ma chère fille,
Je n’ai qu’un moment, et ce moment je vous le donne. Oui, bien certainement j’accepte ce que vous me proposez au sujet de votre volonté. Je crois qu’en fait de ces choses il faut toujours accepter ce que propose une personne qui veut tendre à la perfection. J’accepte donc tout ce que vous me dites au sujet de l’assouplissement et du raffermissement de votre volonté, et, de peur que vous n’ayez pas conservé la copie de votre lettre, je vous la renvoie. Vous aurez la bonté de relire tous les jours la partie qui vous concerne, à la place de ce que je vous avais indiqué précédemment. Je ne vous fixe pas l’époque où vous devrez passer à un autre sujet, ce sera quand je le jugerai à propos. En attendant, travaillez énergiquement dans le sens où Notre-Seigneur vous pousse, et croyez qu’il vous pousse à ce qui vous convient le mieux. Dépouillez-vous, dépouillez-vous, et puis encore dépouillez-vous de vous-même.
Ceci n’est pas une lettre. Je prie bien pour vous. Je vous parlerai la première fois du Tiers-Ordre des femmes; il y a là bien des points pour lesquels j’aurai besoin de votre avis. On vient me parler du voyage de Soeur M.-Vincent. Tous ses parents, (sauf ses soeurs,) trouvent qu’elle a tort de venir.