Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 551.

28 nov 1849 Paris ALZON_AUGUSTINE

Questions familiales – Le président s’installe aux Tuileries. Tu comprends ?

Informations générales
  • PM_XIV_551
  • 0+660 b|DCLX b
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 551.
  • Orig.ms. ACR, AC 132; D'A., T.D. 20, p. 132.
Informations détaillées
  • 2 ALZON, EDMOND D'
    2 ALZON, HENRI D'
    2 BONAVENTURE, PERE
    2 DES ISNARDS, MADAME
    2 MAC GAURAN, MISS
    2 NAPOLEON III
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 RECAMIER, JOSEPH
    2 SIBOUR, LEON-FRANCOIS
    3 AVIGNON
  • A MADEMOISELLE AUGUSTINE D'ALZON
  • ALZON_AUGUSTINE
  • Paris, 28 nov[embre 18]49.
  • 28 nov 1849
  • Paris
La lettre

Chère amie,

Tu as reçu hier une lettre de moi; ce soir, je ne puis te dire que ceci, si Miss M[ac]-G[ouran] était libre, je lui aurais procuré une position excellente à Avignon, les filles de Mme des Isnards, dont j’ai le fils. Tu auras les Méditations du P. Bonaventure. Si mon père veut de l’argent, je puis lui prêter 10.000 francs pour trois mois. Il le sait bien, je le lui ai dit.

J’ai vu, ce soir, Récamier chez M. Sibour. Je lui ai parlé de Marie; il m’a assuré qu’il n’y avait plus rien à craindre, absolument rien. Si elle se sent faible, il lui faudra des eaux ferrugineuses. J’ai parlé pour Edmond, j’en reparlerai.

On s’occupe des arrestations des légitimistes. Il y a là des fous, et la police les coffre pour détourner l’attention. Le président s’installe aux Tuileries. Tu comprends ? Adieu.

Emmanuel.
Notes et post-scriptum