Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 19.

• PM_XV_019
• 0+678 a|DCLXXVIII a
• Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 19.
• Orig.ms. ACR, AC 140; D'A., T.D. 20, p. 141.

• 1 MAITRES
  2 BOISSON, LOUIS-FRANCOIS-ALEXIS
  2 CAIZERGUES, BARTHELEMY-HENRI
  2 HENRI, EUGENE-LOUIS
  2 HENRI, ISIDORE
  2 SAUGRAIN
• A MONSIEUR HIPPOLYTE SAUGRAIN
• SAUGRAIN Hippolyte aa
• Nîmes, le 11 février 1850.
• 11 feb 1850
• Nîmes
• Maison de l'Assomption
• *Monsieur*
  *Monsieur Hippolyte Saugrain*
  *n° 57, rue Saint-Avoie*
  *Paris.*

Mon cher enfant,

Je reçois la lettre où vous me parlez de votre frère. Je suis un peu embarrassé pour vous répondre, ne connaissant pas celui de qui il est question. Si vous ne croyez pas que l’on puisse le mettre du premier coup en rapport avec les élèves, comment pourrons-nous nous y prendre pour lui faire du bien ? S’il est aussi bien tourné que Caizergues ou Boisson, je ne vois aucun inconvénient à la chose, et vous pensez que je serais heureux de vous procurer la satisfaction d’avoir votre frère auprès de vous. Quant à l’économat, où vous voudriez le mettre, je crains que l’abbé Henri, qui en a vu sortir son frère Isidore, n’y mît des obstacles. Je ne dis pas oui, je ne dis pas non, je m’en rapporte à vous, après que vous aurez consulté la supérieure de l’Assomption.

Pour que ma lettre parte, il faut que je m’arrête. Je vous embrasse et vous bénis.