Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 36.

22 jun 1850 Paris GERMER_DURAND_EUGENE

Professeurs et autres questions concernant la maison de l’Assomption.

Informations générales
  • PM_XV_036
  • 0+690 b|DCXC b
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 36.
  • Orig.ms. ACR, AC 144; D'A., T.D. 20, pp. 157-158.
Informations détaillées
  • 1 MAITRES
    2 CARDENNE, VICTOR
    2 DOURIFF, CLAUDE-JOSEPH
    2 DOYEN-CAYOL, ALEXANDRE
    2 FREDERIC OZANAM, BIENHEUREUX
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 GOURMAIN, PASCAL
    2 JUJOT, ABBE
    2 LEBOUCHER, ABBE
    2 MALLEUX
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 MONNIER, JULES
    2 MOREAU, ABBE
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 AMIENS
    3 LAVAGNAC
    3 SAVOIE
    3 VALBONNE
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • Paris, 22 juin 1850.
  • 22 jun 1850
  • Paris
  • *M. Durand.*
La lettre

Mon cher ami,

M. Tissot m’apprend la triste affaire de M. Jujot. Faut-il y pourvoir sur-le-champ ? Je le pense et je m’en vais chercher, tant que je pourrai, quelqu’un qui puisse nous aller, mais je compte que vous voudrez bien me faire part au plus tôt de vos combinaisons. J’ai arrêté à peu près le professeur de mathématiques, d’après les renseignements que j’en ai eus; j’ ai arrêté un professeur de neuvième, qui professe depuis trois ans avec succès chez l’abbé Le Boucher; j’ai vu M. Gourmain, dont j’ai été très content et qui viendra; j’attends un M. Maleux, qu’on me donne comme une perfection; j’ai vu une fois un abbé Douriff, qui peut-être pourrait faire un assez bon sous-directeur; j’attends un abbé Moreau, dont la supérieure de l’Assomption fait l’éloge; je vais tâcher de voir aujourd »hui ou demain Ozanam, qui peut-être aura quelqu’un dans sa poche. Je vais m’en occuper très activement.

Dieu nous éprouve, mon cher ami, mais il faut l’en remercier du fond du coeur et tourner en bien ces mauvais tours que le diable nous joue. Dites à Cardenne que Mme Perdreau m’a montré une lettre incroyable de Cayol. Ce pauvre enfant n’a pas l’ombre de tact; mais ceci entre nous. Ma santé est assez bonne. J’espère éviter les eaux. J’irai passer quelques jours à Amiens et en Savoie; je vous arriverai pour le jour du classement, mais j’irai ensuite me reposer à Valbonne ou à Lavagnac.

Adieu. Je ne me relis pas. Nous avons parlé avec la supérieure de Mme Durand; nous en parlerons encore. Adieu. Tout à vous du fond du coeur. Mille choses à Monnier.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum