- PM_XV_039
- 0+693 b|DCXCIII b
- Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 39.
- Orig.ms. ACR, AC 149; D'A., T.D. 20, pp. 159-160.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 MAITRES
2 BLANCHARD, MADEMOISELLE
2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
2 BOURBON, FRANCOIS
2 CHATEL
2 FERRY, FRANCOIS-LEON
2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
2 GOURMAIN, PASCAL
2 GUYARD
2 LAMOTHE, BESSOT DE
2 MAZEL, EUGENE
2 MONNIER, JULES
2 POULIN, FREDERIC
2 RECAMIER, JOSEPH
2 ROCHER
2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
3 AVIGNON
3 MARSEILLE
3 MONTPELLIER
3 NIMES
3 PARIS - A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
- GERMER_DURAND_EUGENE
- Paris, le 6 juillet 1850.
- 6 jul 1850
- Paris
Mon cher ami,
Je me sens assez bien pour pouvoir partir dimanche prochain(1), quoi qu’en dise le Dr Récamier, et je vais faire en sorte que mon rétablissement soit assez prompt pour que rien ne contrarie ce projet. Du reste, je vous écrirai encore d’ici-là. Quoi qu’il en soit, comme j’ai quelques moments à moi, je veux causer avec vous du personnel.
Nous avons à trouver des professeurs pour la neuvième, la quatrième, la troisième, la rhétorique et la classe préparatoire. Pour la neuvième j’aurai probablement M. Bourbon. M. Tissot montant en huitième, Blanchet en septième, Ferry en sixième, Mazel en cinquième, Guyard aurait la quatrième. Mais cette combinaison peut-elle aller ? Guyard doit-il aller en quatrième ? D’autant plus que je voudrais offrir la quatrième à M. de Lamothe(2), un ami de M. Poulin et dont j’ai été très content, et la troisième à Gourmain. Cependant, on pourrait donner la quatrième à Guyard et les préparatoires à Gourmain, qui me paraît l’homme le plus convenable pour remplacer Rocher; ou bien encore, ôter Ferry de la septième que ferait Blanchet, M. Tissot restant à la huitième et Bourbon à la neuvième, et Ferry serait chargé des préparatoires. La seule considération qui m’empêcherait de proposer à Ferry les préparatoires, c’est la question des répétitions; mais si Rocher en avait, pourquoi Ferry n’en aurait-il pas ? Pesez ceci dans votre sagesse. Quant à la rhétorique, il paraît que je puis avoir Châtel qui n’en ferait que la moitié; Monnier ferait le reste.
Car, voici une considération. Si dans un an nous venons à Paris, ne faudra-t-il pas que vous ou Monnier y veniez ? Monnier serait enfin préfet des études, à Nîmes ou à Paris, et, quand je dis enfin, c’est qu’il m’en tarde on ne peut plus pour sa santé. Vous pourriez lui en parler; seulement ne décidez point qui des deux quitterait Nîmes, jusqu’à ce que nous en ayons causé à deux ou à trois.
J’éprouve réellement une amélioration très sensible dans ma santé et je me réjouis de la pensée que je serai, avant quinze jours, parmi vous. J’attendais une note que devait me remettre Mlle Blanchard, mais je l’attends en vain.
Le nombre des élèves inscrits pour l’an prochain, [de] ceux du moins dont on m’a donné les noms, s’élève à 39. Si nous ne devions en avoir que 180, je voudrais prendre quelques précautions pour l’an prochain. Veuillez sonder un peu pour voir si les externats des Jésuites doivent en retenir en trop grand nombre à Marseille ou bien à Avignon. Je dois voir Châtel demain. Veuillez dire à Poulin que je le remercie de sa lettre et que je lui répondrai après-demain.
Adieu, cher ami. Mille respects à Mme Durand, et à vous une bien vive et profonde amitié.
Je ne me relis pas. J’oubliais de vous dire que j’attends encore un parent du supérieur du séminaire de Montpellier comme professeur, et un jeune homme comme novice.
E.D'ALZON.2. Le célèbre romancier, qui enseigna à l'Assomption, une bonne partie de sa vie. (S.V.)