Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 40.

7 jul 1850 Paris GERMER_DURAND_EUGENE

Mlle Blanchard – Professeurs.

Informations générales
  • PM_XV_040
  • 0+694 a|DCXCIV a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 40.
  • Orig.ms. ACR, AC 150; D'A., T.D. 20, pp. 161-162.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 MAITRES
    2 BLANCHARD, MADEMOISELLE
    2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
    2 CHATEL
    2 DOYEN-CAYOL, ALEXANDRE
    2 EGGER
    2 FERRY, FRANCOIS-LEON
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 GOSCHLER, ISIDORE
    2 GOURMAIN, PASCAL
    2 GUYARD
    2 HENRI, EUGENE-LOUIS
    2 JUJOT, ABBE
    2 LAMOTHE, BESSOT DE
    2 LESCOEUR, LOUIS
    2 MAZEL, EUGENE
    2 MEUNIER
    2 POULIN, FREDERIC
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • Paris, 7 juillet 1850.
  • 7 jul 1850
  • Paris
La lettre

Mon cher ami,

C’est encore moi. Parlons d’abord de vos affaires. Mlle Blanchard consent à aller à Nîmes faire un essai de deux mois, à condition qu’elle pourra être remboursée de ses frais de voyage. Je trouve ceci un peu bien difficile. Puis, voudra-t-elle rester ? J’ai à lui procurer, s’il le faut, une place jusqu’au mois d’octobre; mais pourra-t-elle ensuite voir Mme Durand ? Je suis bien embarrassé. On lui offre en ce moment une place de deux ou trois mille francs chez une Polonaise. Trouvera-t-elle ces avantages à Nîmes ? Car elle serait nourrie, logée par-dessus le marché. Tout cela n’est-il pas à calculer ? Puis, si vous croyez utile de venir plus tard à Paris, ne serait-ce pas une gêne ? Il me semble qu’avant de rien décider, il faut attendre mon retour, car si vous venez à Paris, vous pourriez y trouver certains avantages, et je voudrais aussi vous en offrir, de mon côté.

Parlons maintenant de l’Assomption. Je viens de voir Châtel. J’en suis content; il a de l’âme. Il demande une seconde, une rhétorique ou une classe d’histoire. Il pourrait faire la moitié de la rhétorique, à moins qu’on ne la donnât à Poulin, le réservant pour la seconde. Ou bien pensez-vous qu’il faille songer à donner un remplaçant à Cayol ? Du reste, je crois que la présence de Châtel et de Lamothe et d’un troisième, dont je vais vous parler, me semblerait capable de l’impressionner.

Châtel pense qu’il faudrait donner à de Lamothe une troisième ou une septième. Si nous lui donnons la septième, MM. Tissot, Blanchet, Mazel et Guyard restent à leur place; Ferry irait aux préparatoires, Gourmain à la quatrième, et un troisième, M. Meunier, toujours de la conférence de M. Egger, nous arriverait pour la troisième. Ce M. Meunier m’est encore inconnu, mais on me le donne pour un excellent sujet. On doit me l’amener demain ou après-demain. Je ne parle pas de Lescoeur, qui n’a pas daigné me donner signe de vie. Du reste, il paraît qu’il ne sait pas du tout tenir sa classe, et que c’est la raison pour laquelle M. Goschler l’a remercié de Stanislas, car il n’y est plus.

Tâchez de vous emparer de Gourmain et de ne lui rien dire sur la classe qu’il fera. J’ai oublié de dire à l’abbé Henri que je le priais de le loger chez lui, à la place de l’abbé Jujot. Priez Poulin de parler un peu à ce nouveau venu.

Il se fait tard, je vous laisse. A Dieu. Priez pour moi. Je me recommande aux prières de Mme Durand. Qu’elle ne parle à personne de l’idée encore très vague de vous attirer à Paris. Adieu.

Em. d'Alzon.
Notes et post-scriptum