Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 45.

25 aug 1850 Nîmes BEVIER Marie-Augustine ra

Un des caractères de l’Assomption doit être une énergie humble et chrétienne sachant supporter la vérité – Mort de Sr M.-Vincent – M. Tissot.

Informations générales
  • PM_XV_045
  • 0+707 b|DCCVII b
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 45.
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 20, p. 164.
Informations détaillées
  • 1 CACHET DE L'ASSOMPTION
    1 ENERGIE
    1 VERITE
    2 CARBONNEL, MARIE-VINCENT
    2 HAY, MARIE-BERNARD
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 LYON
  • A SOEUR MARIE-AUGUSTINE BEVIER
  • BEVIER Marie-Augustine ra
  • Nîmes, le 25 août 1850.
  • 25 aug 1850
  • Nîmes
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Ma bien chère fille,

Je n’aurai aujourd’hui que le temps de vous écrire deux mots. Je ne pensais pas avoir donné aux passages de ma lettre qui vous ont frappée autant d’énergie qu’ils paraissent en avoir eu pour vous. Je pense qu’un des caractères de l’Assomption doit être cette énergie humble et chrétienne qui sait supporter la vérité, parce qu’on doit avoir chez nous le désir d’en profiter, et je suis convaincu que cette disposition est la vôtre plus que vous ne semblez le croire. Veuillez ne voir dans mes paroles que le désir de vous être utile et jamais la moindre pensée de vous faire de la peine; ce qui est bien loin de mon intention.

Vous savez la mort de cette pauvre Soeur Marie-Vincent. Je n’ai su qu’elle était morte que vingt-quatre heures après qu’elle était enterrée. La veille, par hasard, j’avais appris qu’elle était gravement malade. Que vous dirai-je de l’effet que cette triste nouvelle a produit sur moi ? Vraiment Dieu est admirable dans ses desseins.

M. Tissot est à Lyon, tout prêt à vous arriver, quand vous le voudrez, sauf qu’il croit avoir besoin d’un peu de repos. Mais dès que notre Mère sera de retour, nous pourrons tout arranger très facilement, je pense.

Adieu, ma chère fille. Mille fois tout à vous et à nos Soeurs en Notre-Seigneur.

J’ai reçu les livres que Soeur M.-Bernard a eu la bonté de me procurer, je l’en remercie.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum