Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 54.

1 oct 1850 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

La succession de Sr M.-Vincent – L’externat Sibour – Un ostensoir pour le Cap – A propos de diverses personnes – Priez pour notre retraite.

Informations générales
  • PM_XV_054
  • 0+717 a|DCCXVII a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 54.
  • Orig.ms. ACR, AD 732; D'A., T.D. 20, pp. 173-175.
Informations détaillées
  • 1 EXTERNATS
    1 HERITAGES
    1 OSTENSOIR
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RETRAITE DES RELIGIEUX
    1 SUCCESSIONS
    2 ALLIES, THOMAS
    2 BATIFOLIER
    2 BOUBET, CLAIRE-EMMANUEL
    2 BOURDET, MARIE-FRANCOISE
    2 BOURDET, VIRGINIE
    2 CARBONNEL, MARIE-VINCENT
    2 CARBONNEL, MESDEMOISELLES
    2 CARDENNE, VICTOR
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 GRIOLET, JOSEPH-AUGUSTE
    2 KAJZIEWICZ, JEROME
    2 LAGARDE, JOSEPH
    2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
    2 OSTROWSKI, COMTE
    2 PONCET, MADEMOISELLE
    2 SCHMIT, ALPHONSE
    2 SIBOUR, LEON-FRANCOIS
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 ANGLETERRE
    3 CAP, LE
    3 LYON
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 ROME
    3 VALBONNE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, le 1er octobre 1850.
  • 1 oct 1850
  • Nîmes
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Ma chère fille,

Je pars demain pour Valbonne. J’ai des affaires par-dessus les yeux; permettez-moi d’être court. Au mois de novembre, j’apporterai tous les renseignements que M. Batifolier fait demander. M. Ostrowski, s’il doit nous être donné par sa mère, ne peut-il pas venir avec M. Lagarde ? Ne pourriez- vous en parler aux prêtres polonais ? Le P. Jérôme est à Rome. Y a-t-il quelque chose à faire auprès de lui ?

On m’assure que les demoiselles Carb[onnel] veulent vous offrir 1.500 francs. M. Griolet n’est de retour que ces jours-ci. Je n’ai pu le voir. Ne pourriez-vous lui écrire une première lettre et lui demander où en sont les dispositions de ces dames ? Selon qu’il vous répondrait, vous enverriez le testament; car si les 40.000 francs que Soeur M.-Vincent s’étaient réservés vous sont destinés, il vaudrait peut-être mieux attendre plutôt que de n’avoir que 25.000 francs. D’autre part, 25.000 francs sur-le-champ seraient bien avantageux.

En y réfléchissant, il me semble que nous aurons beaucoup à causer, avant de nous occuper de l’externat Sibour. J’ai à votre disposition un ostensoir de 400 à 500 francs, que l’on me donne pour nos Soeurs du Cap. Que faut-il que j’en fasse ? C’est un cadeau que j’obtiens, je suis tout heureux de le leur offrir. J’espère par-là même vous obtenir, de temps à autre, divers objets pour les Soeurs d’Angleterre.

M. Durand revient heureux de vous avoir vue, mais au-delà de toute expression. Je n’ai pu encore parler à sa femme en particulier. Je viens me permettre de disposer d’une chambre chez vous. Vendredi prochain partira de Nîmes, pour arriver à Paris lundi soir ou mardi, Mlle Poncet, la personne pour laquelle je vous ai écrit. Elle amènera avec elle la soeur de Soeur M.- Françoise. Monseigneur vous prie de la garder quelque temps. Il paiera sa pension; il pense que cette fille, qui est capable, se fera religieuse, si on la tourne bien; mais elle a, je crois, quelques légèretés à se reprocher. Vous le savez, si nous pouvions en cette occasion faire quelque chose pour l’évêque, ce serait le meilleur moyen d’aplanir bien des difficultés.

Priez pour notre retraite qui commence jeudi matin. Adieu, bien chère et bien bonne fille. Vous apercevez-vous que j’ai le coeur bien dilaté pour vous ? Je voudrais bien que vous y vissiez la place que vous y avez. Dans six semaines, il est probable que je vous reverrai. Pourriez-vous savoir à quand la seconde session du Conseil supérieur ? Et M. Schmit, qu’en faites-vous ? Ne vous en rapportez pas trop à Cardenne et poussez-le un peu d’arriver. M. Tissot attend votre lettre avec impatience. Son adresse est rue Duplat, et non rue Duphot. Je ne vous ai pas assez dit combien j’avais été préoccupé de la maladie de Soeur Claire-Emmanuel. Je ne pense pas que, pour sa santé et pour les convenances, Soeur Th[érèse-] Em[manuel] doive faire le catéchisme aux hommes. Pourriez-vous me découvrir l’adresse de M. Allies, qui décidément est catholique ?

Adieu, bien chère fille. Je vais prier pour vous en disant la messe.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum