Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 57.

6 dec 1850 Paris MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Rejetez les doutes que le diable vous jette dans l’esprit – Nous avons à parler de notre oeuvre.

Informations générales
  • PM_XV_057
  • 0+725 a|DCCXXV a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 57.
  • Orig.ms. ACR, AC 740; D'A., T.D. 20, p. 177.
Informations détaillées
  • 1 CONSEIL SUPERIEUR DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
    1 DOUTE
    2 GERBET, PHILIPPE-OLYMPE
    2 GOUSSET, THOMAS
    2 PARISIS, PIERRE-LOUIS
    2 VEUILLOT, LOUIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Paris, 6 déc[embre 18]50.
  • 6 dec 1850
  • Paris
La lettre

Je ne veux pas me coucher ma chère fille, sans vous dire toute la joie que me cause votre lettre. Vous voulez profiter de tout pour devenir bonne, vous faites bien. C’est le meilleur moyen de tourner contre le diable le piège qu’il vous tend. Les doutes qu’il vous jette dans l’esprit, à quoi aboutissent-ils ? A vous rendre moins bonne, vous en convenez. Rejetez-les donc et bien vite. Croyez un peu en votre père; c’est ce qui vous manque, fille de peu de foi. Nous avons demain encore une séance, et si elle dure autant que celle d’aujourd’hui, je ne sais quand je pourrai aller vous voir. Cependant, j’ai à vous parler de notre oeuvre, puisque vous le désirez; mais si vous voulez, je m’arrangerai, à moins d’empêchements que je ne prévois pas, pour aller chez vous dimanche(1), de 11 heures à 3 heures.

Adieu, ma fille. Tout vôtre, quoi que vous en disiez.

J’ai eu de longues conversations avec Veuillot, l’évêque de Langres, l’archevêque de Reims, l’abbé Gerbet, je vous en rendrai compte.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le dimanche, 8 décembre.