DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.29

• DR03_029
• 1192
• DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.29
• Orig.ms. ACR, AD 1170; D'A., T.D. 22, n. 548, pp. 200-201.

• 1 ADORATRICES DU SAINT-SACREMENT
  1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
  1 VOCATION RELIGIEUSE
  2 ASTORG, JEANNE D'
  2 ASTORG, MADAME D'
  2 CHEVREAU, HENRI
  2 GAJEWSKI
  2 MERMILLOD, GASPARD
  2 O'NEILL, JOHN
  2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
  2 ROCHER, ADRIEN-MAURICE DE
  2 ROCHER, MADAME ADRIEN DE
  2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
  2 VARIN D'AINVELLE, JEANNE-EMMANUEL
  3 CLICHY-LA-GARENNE
  3 NANTES
• A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• Nîmes, le 4 février 1859.
• 4 feb 1859
• Nîmes
• Evêché de Nîmes

Ce serait avec bonheur que je donnerais à M. O’Neill une lettre pour M. Chevreau(1), mais malheureusement je le connais trop peu pour être un introducteur auprès de lui. Mais je vais voir aujourd’hui même quelqu’un qui fera la chose mieux que moi. Assurez Soeur Thérèse-Em[manuel] que je vais m’agiter ad hoc toute la journée.

Où croyez-vous que je ferais mieux de descendre? Je crois que c’est à Clichy.

Mme de Rocher dit partout qu’elle donnera sa seconde fille à Dieu, si elle le lui demande. Vous aurez Thérèse avant quelques mois, sa mère profite de tout pour y accoutumer M. de Rocher.

J’ai vu hier Isaure Varin. Sa mère comprend que cette pauvre enfant n’y tient plus, vous l’aurez vers l’automne.

Ces deux petites personnes entrées, attendez-vous à des fureurs, mais arrangez-vous pour faire faire des retraites, et je crois pouvoir espérer que les fureurs seront vaines et que beaucoup d’autres vocations vous arriveront, surtout par les Adoratrices(2).

M. Gajewski va aux Jésuites ou aux Capucins: c’est un excellent garçon, mais faible, plein d’idées protestantes. Je ne lui crois pas une grande valeur. Il veut un Ordre approuvé(3).

Ce matin, on m’offre un novice, je vais le voir.

M. Mermillod enlève nos Dames par sa retraite.

Les dames d’Astorg vont au prieuré, mais ne m’ont pas fait demander. J’ai aperçu deux fois Jeanne, mais elle a affecté de ne pas me voir.

Adieu, ma fille. A jeudi.