DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.103

3 jun 1859 Nîmes GOUY Marie du Saint-Sacrement ra

Seul un grand esprit de foi la soutiendra dans sa pénible position. – Veiller à l’observation de la règle chez les religieuses et du règlement chez les enfants.

Informations générales
  • DR03_103
  • 1252
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.103
  • Orig.ms. ACR, AL 405; D'A., T.D. 36, n. 9, p. 123.
Informations détaillées
  • 1 ENERGIE
    1 ESPRIT DE FOI A L'ASSOMPTION
    1 FIDELITE A L'ESPRIT DE LA REGLE
    1 PRATIQUE DE L'OBEISSANCE
    1 REGLEMENT SCOLAIRE
    2 HAY, MARIE-BERNARD
    2 SHAW, MARIE-WILFRID
    3 SEDAN
  • A Soeur Marie du Saint-Sacrement de Gouy
  • GOUY Marie du Saint-Sacrement ra
  • Nîmes, le 3 juin 1859.
  • 3 jun 1859
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Laissez-moi commencer par vous prier de remercier Soeur M.-Wilfrid de sa dernière lettre ; je n’y réponds pas, mais veuillez lui dire qu’elle m’intéresse au plus haut point. Je compte sur son obligeance pour me tenir au courant de tout ce qui arrivera à la Vrigne(1). Quant à vous, mon enfant, je comprends vos embarras. Ils sont de nature à vous attrister souvent; toutefois ne vous découragez pas. Un grand esprit de foi, qui distingue les misères de l’humanité du caractère dont sont revêtues certaines personnes et de leurs intentions souvent respectables, est le seul moyen que je puisse vous indiquer pour sortir de la position très pénible où vous vous trouvez. Serrez-vous contre votre supérieure, soyez religieuse, soyez épouse de Notre-Seigneur. Le bon Maître vous soutiendra, puisque je me fais garant que vous ne voulez que lui seul. Il vous éclairera au jour le jour. Puis, allez à lui. C’est lui, ne craignez pas.

Je vous recommande beaucoup d’énergie pour aider votre Mère à l’observation de la règle chez les religieuses, et du règlement chez les enfants. Tenez ferme sur ces deux points qui se résument en un seul.

Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Mille tendres choses à votre Mère M.-Bernard(2). Surtout ne laissez pas vos communions.1. Sedan.
2. Mère M.-Bernard Hay était la supérieure du couvent des Religieuses de l'Assomption de Sedan, où se trouvaient également Soeur M.-Wilfrid, dont il est question au début de cette lettre, et, depuis le début de l'année, Soeur Marie du Saint-Sacrement.