- DR03_129
- 1277
- DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.129
- Orig.ms. ACR, AJ 37; D'A., T.D. 32, n. 37, p. 38.
- 1 COLLEGE DE NIMES
2 BOUCHET, CASIMIR
2 CABRIERES, ANATOLE DE
2 CABRIERES, ARTHUS DE
2 CHAINE, VINCENT
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 GUYOT, PHILIBERT
2 JOURDAN, RAPHAEL
2 PICARD, FRANCOIS
2 RAUX, CYPRIEN
2 VIDAL
3 NIMES - Au Père Victorin Galabert
- GALABERT Victorin aa
- [Paris], jeudi, 11 août [18]59.
- 11 aug 1859
- Paris
Cher ami,
La question que vous me posez est très embarrassante(1), parce qu’elle dépend du caractère des gens que ni vous ni moi ne connaissons et à qui la réponse s’applique. Je crois, somme toute, qu’il vaut mieux ne rien dire, parce que vous ne connaissez pas, non plus, le confesseur et qu’il y a des gens qui se susceptibilisent beaucoup plus que vous ne pensez. C’est à la jeune personne qu’il faut s’adresser.
Que le Fr. Raphaël fasse comme il voudra, à moins que M. de C[abrières] n’y tienne(2). Dans ce cas, je tiens aussi à contenter le petit abbé et je demande ce sacrifice au Fr. Raphaël. Que M. Durand m’écrive, quand il le pourra, la lettre qu’il m’avait promise. Quant à M. Guyot, je lui écrirai, dès que j’aurai les idées de M. Durand. J’ai prévenu M. Bouchet. Durand pourrait le prévenir encore au sujet de M. Vidal. J’écrirai aussi à M. Raux(3). Je pense que la discipline pourrait aller comme vous l’indiquez. Le P. Picard sera libre le 22 août.
Adieu, cher ami. Je suis écrasé de lettres. Tout à vous.
E.D'ALZON.2. Le Fr. Raphaël Jourdan, quoique disposé à obéir, n'était pas enchanté à la perspective de remplacer le Fr. Vincent chez M. Arthus de Cabrières, avait écrit le P. Galabert.
3. M. Guyot était préfet de discipline au collège, M. Raux [les T.D. et l'édition - III, p.129, 132 et 134 - ont *Roux*: corrigé en mai 1996], professeur de sciences. On ne les retrouve plus dans le personnel du collège à la rentrée scolaire. A propos de M. Vidal, qu'il était également question de remercier, le P. Galabert avait fait remarquer qu'il conviendrait de prévenir M. Bouchet (professeur de lettres) qui l'avait introduit dans la maison (nous ne savons à quel titre, car il ne figure pas dans la liste du personnel de 1858-1859).