DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.222

mar 1860 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Une lettre à laquelle il ne comprend rien. – Nouvelles et projets divers. – Soeur M.-Augustine. – Les Pères d’Auteuil savent qu’ils ont à recourir à ses conseils. – Un billet de Soeur M.-Augustine pour elle.

Informations générales
  • DR03_222
  • 1370
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.222
  • Orig.ms. ACR, AD 1228; D'A., T.D. 22, n. 608, pp. 259-260.
Informations détaillées
  • 1 TIERS-ORDRE FEMININ
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 VARIN D'AINVELLE, MADAME J.-B.-FELIX
    3 ALES
    3 AUTEUIL
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 LONDRES
    3 NIMES
    3 PERPIGNAN
  • A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes, fin-mars 1860].
  • mar 1860
  • Nîmes
La lettre

Voici, ma chère fille, une lettre que je vous prie de lire avant de la remettre et de supprimer, si vous le croyez préférable. Cette petite originale m’écrit d’une façon si bizzare que je n’y comprends plus rien.

Le lundi de Pâques je dirai la messe à Perpignan et serai absent pour trois semaines. Je vais à Lamalou selon toute apparence. Si vous ne venez pas, peut-être irai-je à Paris au mois de juin. L’évêque de Nîmes veut aller à Londres. S’il ne va pas au ciel, ce qui serait possible, (entre nous) pourriez-vous le loger? Cela conquérrait définitivement son coeur.

Je suis un peu pressé, j’arrive d’Alès, où Mme Varin fait réellement honneur au T[iers]-O[rdre]. Adieu. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D’ALZON.

Soeur M.-Aug[ustine] a eu le temps de me crisper, depuis mon retour, mais je prends le parti d’être sérieux. J’ai été interrompu. J’ai fait répéter sur tous les tons à nos Pères d’Auteuil que je vous priais de leur donner vos conseils.

Le billet ci-joint de Soeur M.-Aug[ustine] est un peu commandé, mais je tiens à l’assouplir, et les préoccupations de cette espèce que je lui donne l’empêchent d’en avoir d’autres qui me fatiguent passablement.

Adieu. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum