DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.223

10 apr 1860 Perpignan MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

L’abbé Gerbet est le plus aimable des hommes. – Deux lettres à transmettre. – Une place de gouvernante. – Ne plus songer à offrir un logement à Londres à l’évêque de Nîmes.

Informations générales
  • DR03_223
  • 1371
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.223
  • Orig.ms. ACR, AD 1229; D'A., T.D. 22, n. 609, p. 260.
Informations détaillées
  • 2 BRAUX, JULIE DE
    2 GERBET, PHILIPPE-OLYMPE
    2 LAMENNAIS, FELICITE DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 SURIAN, MADAME DE
    3 LONDRES
    3 NIMES
    3 PERPIGNAN
  • A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Perpignan, 10 avril 1860](1).
  • 10 apr 1860
  • Perpignan
La lettre

C’est de Perpignan que je vous écris, ma chère enfant. L’abbé Gerbet(2) est bien toujours l’homme le plus aimable qu’on puisse rencontrer. Voici deux lettres que vous voudrez bien remettre ou faire parvenir.

Mme de Surian pourrait vous offrir une place chez sa soeur pour Mlle Brault ou de Brault (3), dont vous m’aviez parlé dans le temps pour gouvernante. Je pense qu’il ne faut plus songer à proposer un logement à Londres à l’évêque de Nîmes. Adieu, ma chère fille. Je suis court, parce que je veux que mes lettres partent. Soignez-vous donc, puisqu’on dit que vous n’avez pas bonne mine.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La date a été ajoutée par la destinataire.
2. Mgr Gerbet, évêque de Perpignan, était un ami de jeunesse du P. d'Alzon. L'un et l'autre avaient fait partie à Paris de l'*Association pour la défense de la religion catholique*, l'un et l'autre avaient été du cercle des amis de Lamennais. C'est cette époque qu'évoque le P. d'Alzon en appelant l'évêque de Perpignan *l'abbé* Gerbet.
3. Il s'agit de Julie *de Braux* comme nous l'apprend une lettre de Mère M.-Eugénie d'octobre 1859: note ajoutée le 25 novembre 1996.