DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.231

1 may 1860 MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Histoire d’une prétendue offre du collège de l’Assomption aux dominicains par Mgr de Nîmes.

Informations générales
  • DR03_231
  • 1379
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.231
  • Orig.ms. ACR, AD 1233; D'A., T.D. 22, n. 613, p. 264.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 LACORDAIRE, HENRI
    2 MALARTE, JOSEPH
    2 MONSABRE, JACQUES-MARIE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
  • A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 1er mai 1860.
  • 1 may 1860
La lettre

Vous n’aurez qu’un mot aujourd’hui. Voici l’histoire dominicaine(1). L’abbé Malarte(2) rencontra, il y a deux mois, l’abbé B[arnouin] et lui demanda s’il était vrai que Monseigneur eût écrit au P. Lac[ordaire] pour lui offrir l’Assomption. Celui-ci répondit que c’était son premier mot et alla conter tout chaud la chose à l’abbé de C[abrières]. Je reçois une lettre de lui(3), où il me dit, sans que je lui eusse parlé de rien, qu’il a voulu en avoir le coeur net, et, quoiqu’il crût Monseigneur incapable d’un pareil procédé, il a voulu le lui demander carrément. Monseigneur a repoussé l’idée avec étonnement. L’abbé B[arnouin], à qui j’ai reproché de ne m’avoir rien dit, s’est assez mal excusé, mais était aussi indigné que M. de C[abrières]. On croit que c’est une habileté de M. Malarte. Le P. Monsabré a été dénoncé au P. Lacordaire pour son défaut de tenue. Veuillez lui dire, si vous le voyez, que je suis désolé pour les Nîmois d’un aussi vilain procédé.

Adieu, ma chère fille. Je suis un peu pris par un rhume. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 1372 et note 1.
2. Curé de Sainte-Perpétue à Nîmes.
3. Cette lettre est datée du 27 avril.