DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.233

14 may 1860 MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

La maladie de M. Boucarut l’empêche de se rendre à Paris avant un mois. – Dans l’affaire Lévêque, il ne tient qu’à faire la volonté de Dieu. – Il est sceptique sur les chances d’un collège. – Le vent est peu favorable à la maison de Nîmes.

Informations générales
  • DR03_233
  • 1381
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.233
  • Orig.ms. ACR, AD 1235; D'A., T.D. 22, n. 615, p. 265.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE CLICHY
    1 MAISONS D'EDUCATION CHRETIENNE
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VICAIRE GENERAL
    2 BOUCARUT, JEAN-LOUIS
    2 LEVEQUE, GEORGES MARIN
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Lundi [14 mai 1860].
  • 14 may 1860
La lettre

Ma chère fille,

Avec la meilleure volonté je ne puis aller à Paris avant un mois. M. Boucarut(1) est souffrant et me demande de tenir pour se reposer. Rien de plus juste après tout ce qu’il a fait pour moi. Je vous ai déjà écrit au sujet de l’affaire Lévêque. Je ne tiens à rien qu’à faire ce qui est la volonté de Dieu, seulement je n’ai plus la même activité qu’autrefois qui est si utile à un chef de maison. Toutefois je comprends quel coup de main je puis donner. Enfin, au mois de juillet ou à la fin de juin, j’irai à Paris, s’il le faut, et nous verrons(2). Mais je crains qu’un collège ait peu de chances, quoi qu’on en dise, avec notre personnel.

Quant à la maison d’ici, il en sera ce que Dieu voudra, mais le vent ne nous est pas trop favorable. Le scepticisme des parents les repousse vers l’université.

Adieu, ma fille. Tout à vous. Je veux que ma lettre parte ce matin.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Vicaire général de Nîmes.
2. Mère M.-Eugénie avait insisté (lettre du 11 mai) pour que le P. d'Alzon vienne au plus tôt passer huit jours à Paris pour voir les choses par lui-même (possibilité de reprise de la maison Lévêque, perspectives de vente à Clichy).