DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.279

23 aug 1860 Auteuil VERON Abbé

Il fait valoir un droit d’établissement obtenu quatre ans auparavant du cardinal lui-même.

Informations générales
  • DR03_279
  • 1431
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.279
  • Cop.ms. ACR, AP 144; D'A., T.D. 40, p. 250.
Informations détaillées
  • 1 JURIDICTION EPISCOPALE
    1 RESIDENCES
    2 DARBOY, GEORGES
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 MORLOT, FRANCOIS-NICOLAS
    3 AUTEUIL
    3 PARIS
  • A Monsieur l'abbé Véron
  • VERON Abbé
  • Auteuil, 23 août 1860.
  • 23 aug 1860
  • Auteuil
La lettre

Monsieur le vicaire général,

A peine ai-je reçu votre lettre(1) que je me suis hâté d’aller vous porter quelques explications. Vous n’y étiez pas, je prie Madame la supérieure de l’Assomption de vous les donner de vive voix(2).

Permettez-moi une seule et très instante prière, c’est de ne plus porter notre affaire au conseil. Il ne faut pas qu’une déférence, peut-être excessive de notre part, nous prive d’un droit que nous avons obtenu du cardinal lui-même, il y a quatre ans, par l’intermédiaire de Mgr Darboy et dont nous n’avons pas cessé de jouir, je pense, depuis qu’Auteuil est annexé à Paris.

Je vous écris comme à un ami et je vous prie d’agréer l’hommage de mon estime la plus respectueuse.

Notes et post-scriptum
1. Au moment où il s'apprêtait à quitter Paris, le P. d'Alzon reçut de M. Véron, vicaire général de Paris et supérieur ecclésiastique des Religieuses de l'Assomption d'Auteuil, une lettre datée du 22 août qui disait: "Le Conseil n'étant pas au complet aujourd'hui, on n'a rien pu décider sur la question qui vous concerne, mais je ne puis vous dissimuler que vu le grand nombre de communautés déjà établies à Paris et la situation encore indécise de la vôtre, on ne paraît pas disposé à vous accorder l'autorisation que vous demandez." Si nous comprenons bien notre lettre et le brouillon qui précède, le Conseil archiépiscopal faisait des difficultés tant à la réinstallation des Pères à Auteuil qu'à leur transport dans une résidence nouvelle à Paris.
2. Mère M.-Eugénie vit M. Véron, mais estima inutile de lui remettre la lettre (lettre de Mère M.-Eugénie du 24 août).