DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.295

11 sep 1860 Perpignan MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

A propos de diverses religieuses. – La maladie de Mgr d’Auch a brisé M. Gerbet. – La petite Monnier. – C’est beaucoup que l’archevêque laisse faire. – Elle a toutes les autorisations pour vendre Clichy.

Informations générales
  • DR03_295
  • 1446
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.295
  • Orig.ms. ACR, AD 1250; D'A., T.D. 22; n. 630, pp. 277-278.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE CLICHY
    1 CREANCES A PAYER
    1 JURIDICTION EPISCOPALE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 RESIDENCES
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 COMMARQUE, MARIE-THERESE DE
    2 FAUCHER
    2 GERBET, PHILIPPE-OLYMPE
    2 LANGENIEUX, BENOIT-MARIE
    2 MAC NAMARA, MARIE-MARGUERITE
    2 MONNIER, JULES
    2 MONNIER, MADAME JULES
    2 MONNIER, MARGUERITE
    2 MORLOT, FRANCOIS-NICOLAS
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 SALINIS, ANTOINE DE
    3 AUCH
    3 BORDEAUX
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 LONDRES
    3 NIMES
    3 PERPIGNAN
  • A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Perpignan, 11 sept[embre 18]60.
  • 11 sep 1860
  • Perpignan
La lettre

Ma chère fille,

Je vous renvoie la lettre de Soeur M.-Thérèse, c’est en effet navrant(1). J’ai déjà écrit à Soeur M.-Cat[herine] et à Soeur M.-Marg[uerite]. J’ai trouvé l’abbé Gerbet(2) tout brisé de la maladie très grave de Mgr d’Auch(3).

Je pense bien difficile de ne pas rendre la petite Monnier à sa mère, seulement je crois que vous n’aurez pas les 100 francs de M. Faucher. Avant de la faire venir, vous pourriez voir si M. Faucher accepte les 100 francs et lui dire que vous lui remettrez une lettre pour la retirer, lui laissant le soin de la faire partir et arriver(4).

On ne pouvait rien attendre de plus ou de moins de l’archevêque. C’est beaucoup qu’il vous laisse faire(5). Vendez, vendez Clichy; vous avez toutes les autorisations possibles.

Adieu, ma fille. J’écris en courant. Tout vôtre avec toute l’affection dont je ne vous parle plus.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Lettre de Soeur M.-Thérèse de Commarque racontant à Mère M.-Eugénie les difficultés rencontrées à Bordeaux par les Religieuses de l'Assomption de la part des fournisseurs des religieuses auxquelles elles succédaient (lettre de Mère M.-Eugénie du 4 septembre).
2. Mgr Gerbet, évêque de Perpignan (voir *Lettre* 1371 et note). Depuis la veille au soir, le P. d'Alzon prêche à Perpignan la retraite ecclésiastique qui se terminera le 15. Nous avons conservé le plan de cette retraite: un sermon d'ouverture et seize autres sermons répartis sur quatre jours. Les canevas plus ou moins développés de la plupart de ces sermons sont également conservés.
3. Mgr de Salinis, archevêque d'Auch de 1856 à 1861.
4. Marguerite Monnier, fille de Jules Monnier (+ 1856), ancien professeur de l'Assomption, occupait un emploi chez les Religieuses de l'Assomption en Angleterre. Sa mère demandait son retour en France. Mme Monnier avait envoyé à Mère M.-Eugénie, pour les frais du voyage, un bon de 100 francs sur M. Faucher de Nîmes.
5. Ce n'est pas à sa correspondante, mais à lui-même et à ses religieux, que pense ici le P. d'Alzon. Mère M.-Eugénie vient de lui dire que, d'après les propos de M. Langénieux au P. Picard, on n'évoquait plus au Conseil archiépiscopal la question d'une résidence assomptionniste à Paris et qu'il était plus que probable que, lorsque les Pères auraient trouvé à s'établir quelque part, ils y seraient autorisés par l'archevêché.