DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.303

19 sep 1860 Lamalou MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Le départ du P. Brun pour Londres. – Il répond à de nombreuses lettres arriérées. – On est satisfait de sa retraite à Perpignan. – Sa mère a fait une chute qui l’inquiète. – Varia.

Informations générales
  • DR03_303
  • 1454
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.303
  • Orig.ms. ACR, AD 1251; D'A., T.D. 22, n. 631, p. 278.
Informations détaillées
  • 1 BLESSURES
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 BOLZE, MADAME SIMEON
    2 BOLZE, MARIE DE L'ANNONCIATION
    2 BOUCARUT, JEAN-LOUIS
    2 BRUN, HENRI
    2 DONEY, JEAN-MARIE
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 LONDRES
    3 MONTAUBAN
    3 NIMES
    3 PERPIGNAN
  • A la Mère Marie-Eugénie de Jésus
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Lamalou, 19 sept[embre 18]60.
  • 19 sep 1860
  • Lamalou
La lettre

Ma chère fille,

Je reçois à Lamalou vos deux lettres adressées à Perpignan. J’écris au P. Brun, je présume qu’il pourra être à Londres pour le 1er octobre(1). Je pars d’ici samedi(2), je suis obligé d’être à Nîmes le 25; il partira le 26 ou le 27, car il devra être prêt.

Je connais les transes des lettres arriérées; celle-ci est la huitième que je fais aujourd’hui, et je n’ai pas fini. C’est un malentendu du grand vicaire de l’évêque de Montauban qui cause cette avalanche(3).

Je vous dirai tout bonnement qu’il paraît que je n’ai pas trop mal fait à Perpignan. Le curé de la cathédrale a voulu me complimenter devant l’évêque, et celui-ci, sur la demande du curé, a promis de faire tout son possible pour obtenir que je revinsse bientôt prêcher une autre retraite. Quant à vos filles, je suis tout à leurs ordres.

Je vais rentrer à Nîmes? M. Boucarut est obligé de s’absenter le 25. Ma mère a fait une chute et je suis pressé de savoir comment elle va. Priez pour cette pauvre mère, à qui les épreuves ne sont pas épargnées. Merci de m’avoir envoyé la lettre d’Hélène B[olze]; je n’en suis pas surpris, mais Mme B[olze] est absurde de la tête aux pieds(4). Il paraît que la rentrée sera assez belle à Nîmes. Il est sûr que la retraite de Perpignan nous vaudra quelques élèves.

Adieu, ma fille. On vient me déranger et je vous quitte un peu vite.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Vous ai-je dit que j'ai écrit deux fois déjà à vos Bordelaises?1. Lettres des 14 et 15 septembre. La seconde faisait savoir au P. d'Alzon que le P. Brun était attendu à Londres (voir *Lettre* 1439, note 2).
2. C'est-à-dire le 22 septembre.
3. Nous ne savons quel est ce malentendu du grand vicaire de Mgr Doney.
4. "Je plains cette enfant, avait écrit Mère M.-Eugénie, et je voudrais la voir hors des griffes de Madame sa mère qui ne peut que l'hébéter".