DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.323

11 oct 1860 Montpellier ROZET Françoise-Marie ra

Il lui souhaite la sanctification et la santé. – Qu’elle évite les explications pour le moment et jouisse de sa liberté. – Il va et vient de Nîmes à Montpellier. – Les souffrances de sa mère sont grandes.

Informations générales
  • DR03_323
  • 1474
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.323
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 7, pp. 65-66.
Informations détaillées
  • 1 JOIE
    1 MALADES
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 SANTE
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 AXENFELD, AUGUSTE
    3 CLOS-MORTIER, PROPRIETE
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
  • A Mademoiselle Camille Rozet
  • ROZET Françoise-Marie ra
  • [Montpellier], 11 oct[obre 18]60.
  • 11 oct 1860
  • Montpellier
  • *Camille Roset*.
La lettre

Vous êtes bien bonne, ma chère enfant, de prendre ainsi part à mes chagrins. Je vous écris de Montpellier, où je suis arrivé, il y a quelques heures. Votre lettre m’a été remise, lorsque j’étais dans le wagon. Enfin, vous voilà au Clos-Mortier. Que Dieu vous sanctifie et vous fasse trouver dans l’air natal une santé qu’Auteuil n’a pu vous donner tout entière. Je pense que vous faites à merveille d’éviter les explications; elles troublent inutilement et on est toujours à temps de les provoquer, quand on a une détermination à prendre. Ainsi jouissez de votre liberté, de la possibilité de voir votre petite et aimable voisine, donnez à votre langue la liberté que M. Axenfeld n’a pu rendre à votre bras, mais surtout soyez bonne, pieuse, douce; parlez, égayez même votre intérieur.

Pour moi, je vais et je viens sans cesse de Nîmes à Montpellier. Ma pauvre mère souffre si fort qu’on est presque tenté de souhaiter que Dieu la délivre.

Adieu, bien chère enfant. Croyez à mon plus tendre et plus intime attachement.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Ne restez pas des siècles sans m'écrire.