DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.356

8 dec 1860 Nîmes COMBIE_MARIE-Catherine ra

A propos de la pension de sa mère.

Informations générales
  • DR03_356
  • 1509
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.356
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 18, pp. 34-35.
Informations détaillées
  • 1 PARENTS
    1 PENSIONS
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MADAME JEAN-EMILE
    2 COMBIE, MAURICE
    2 DOUMET, MADAME EMILE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 BORDEAUX
  • A Soeur Marie-Catherine Combié
  • COMBIE_MARIE-Catherine ra
  • Nîmes, le 8 décembre 1860.
  • 8 dec 1860
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Rien qu’un mot. Nous avions cru que votre mère avait 4.000 francs de pension, nous nous étions trompés. Maurice vous expliquera cela. Il a dû vous écrire aujourd’hui. Je vous engage à lui répondre que vous ne demandez pas mieux que de venir en part à l’augmentation de pension à faire à Madame votre mère et que, quand il viendra à B[ordeau]x, vous réglerez le tout. Juliette était furieuse contre vous. Je n’ai pu la calmer, mais en m’expliquant avec Mme Doumet, je crois avoir tout apaisé. La pauvre Juliette sera accusée de maladresse(1).

Il est sûr que si les choses sont comme j’ai cru le découvrir, Mme votre mère n’a pas assez. En effet, elle a pris le jardin pour 20.000 francs, soit 1.000 francs de rente; elle n’en tire pas un sou, et elle y a dépensé 4.000 francs, cette année, en dépenses qui lui ont donné des fleurs et quelques raisins. Il est resté à Mme votre mère à peine 4.000 francs pour se nourrir et s’entretenir. Evidemment ce n’est pas assez. Toutefois les dépenses du jardin seront réduites, le jardin même sera vendu, et la situation de Mme votre mère bien différente. Mais en attendant, si votre frère et vos soeurs lui viennent en aide, il faut que vous y participiez. Les 10.000 francs placés sur l’Etat par chacun des 5 enfants servent à fournir (?) les 300 francs de pension de chacun de vous; les intérêts ne sont pas ajoutés à la pension de 1.500 francs(2), lot de cinq fois trois.

Je n’ai pas le temps d’écrire à votre Mère g[énéra]le. Vous pourrez lui envoyer cette note en l’expliquant. [A cause] De l’affaire, Juliette n’ira pas vous voir; je le regrette peu.

Mille tendresses à vos Soeurs. Je suis tout heureux de l’espoir de vous revoir dans deux mois.

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Maurice Combié est le frère de Juliette et de Soeur M.-Catherine. Mme Doumet est leur soeur. Voir *Lettre* 1508.
2. Le manuscrit porte par erreur 15.000 francs.