DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.369

23 dec 1860 Nîmes COMBIE_MARIE-Catherine ra

Qu’elle se laisse conduire par le bon Dieu, ainsi que sa petite communauté. – Sa soeur Juliette et la pension de leur mère. – Maintenir ses filles et ses élèves dans une disposition énergiquement chrétienne. – Merci pour ses voeux de fête.

Informations générales
  • DR03_369
  • 1522
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.369
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 19, pp. 35-36.
Informations détaillées
  • 1 ESPERANCE
    1 FOI
    1 FORMATION DES JEUNES AUX VERTUS
    1 PARENTS
    1 PENSIONS
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 COMBIE, MADAME JEAN-EMILE
    3 BORDEAUX
  • A Soeur Marie-Catherine Combié
  • COMBIE_MARIE-Catherine ra
  • Nîmes, 23 déc[embre 18]60.
  • 23 dec 1860
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère enfant,

Je vois toujours avec joie que le bon Dieu vous mène par la main, vous et votre petite communauté. Il faut le laisser faire, grandir sous son influence, dans un grand esprit de foi et de confiance très filiale. Si vous saviez comme il aime qu’on sente sa faiblesse entre ses mains si puissantes!

Juliette se calme un peu à votre endroit. Mais si vous voulez que j’écrive encore à votre Mère g[énéra]le, pour la prier de vous autoriser à ajouter les 100 francs à la pension de Madame votre mère, je le ferai très volontiers, car je crois cela très raisonnable. Maintenez toujours vos filles et vos élèves dans une disposition un peu énergiquement chrétienne. Evidemment Dieu veut beaucoup de la maison de B[ordeau]x. Quel bonheur pour moi de penser que j’ai une fille chargée par la Providence, et sans qu’elle l’ait ambitionné, de faire un jour tant de bien!

Merci de vos voeux pour ma fête. Vous savez combien tout ce qui vient de vous m’est bon. Adieu, ma fille. Mille choses à toute votre petite communauté, à qui je suis si dévoué et dont je me sens si bien le père.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum