DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.369

23 dec 1860 Nîmes MAC_NAMARA Marie-Marguerite ra

Il est très enrhumé. – Il ne sait s’il pourra aller à Bordeaux et renonce à la retraite d’Agen. – Soeur M.-Catherine est très contente d’elle. – Tenir les enfants dans l’esprit chrétien. – Lutter pour devenir réellement bonne. – Mortifier surtout son coeur.

Informations générales
  • DR03_369
  • 1523
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.369
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 40, n. 22, pp. 348-349.
Informations détaillées
  • 1 CHARITE ENVERS LE PROCHAIN
    1 FOI
    1 FORMATION DES JEUNES AUX VERTUS
    1 LUTTE CONTRE SOI-MEME
    1 MALADIES
    1 PAUVRE
    1 SERVICE DE L'EGLISE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 COMMARQUE, MARIE-THERESE DE
    2 DONNET, FRANCOIS
    2 THOMAS APOTRE, SAINT
    3 AGEN
    3 BORDEAUX
  • A Soeur Marie-Marguerite Mac-Namara
  • MAC_NAMARA Marie-Marguerite ra
  • [Nîmes, 23 décembre 1860](1).
  • 23 dec 1860
  • Nîmes
  • *Soeur M.-Marguerite*.
La lettre

Je n’ai qu’une minute, ma fille, pour aujourd’hui, mais je veux vous dire que je suis très enrhumé, puisque ma santé vous intéresse, et que je ne sais si je pourrai aller à B[ordeau]x en février. Je renonce à la retraite d’Agen, je le crois prudent.

Vous êtes une véritable enfant gâtée, mais il faut vous laisser un peu faire jusqu’à ce que vous vous convertissiez tout à fait. Du reste, Soeur M.-Catherine me dit qu’elle est très contente de vous, ce qui m’étonne, mais ne me fait point de peine, vous le pensez bien. Vos succès avec vos enfants m’étonnent bien moins. Tenez-les un peu fortement et dans l’esprit chrétien du retranchement, de la lutte sur soi-même, et de l’amour de l’Eglise et des pauvres.

J’ai prié pour vous le jour de saint Thomas, afin que Dieu vous rende une fille d’une grande foi. Tout le bien que le cardinal(2) dira de vous me donnera une bonne opinion de lui; faites-lui savoir le moyen infai[lli]ble de croître dans mon estime. Quant à vous, mon enfant, il faut devenir réellement bonne, et lutter et lutter et lutter encore. Secouez un peu votre chère tendresse de vous-même. J’approuve vos petites pénitences, mais surtout mortifiez votre coeur et dirigez-le tous les jours plus vers Dieu.

Je manque un rendez-vous pour vous écrire, mais cependant il ne faut pas faire trop attendre les gens. Adieu.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Mille choses à Soeur M.-Thérèse.1. Cette lettre où il est question de la fête de saint Thomas (21 décembre) fut sans doute jointe à la lettre précédente.
2. Le cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux.