DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.399

20 jan 1861 Nîmes HUGUES Marie des Anges ra

Mot de consolation pour la douleur qu’elle éprouve de la maladie de sa mère.

Informations générales
  • DR03_399
  • 1551
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.399
  • Orig.ms. ACR, AL 346; D'A., T.D. 36, n. 5, p. 79.
Informations détaillées
  • 1 SYMPATHIE
    3 NIMES
  • A Soeur Marie des Anges Hugues
  • HUGUES Marie des Anges ra
  • Nîmes, le 20 janvier 1861.
  • 20 jan 1861
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma bien chère enfant,

Je ne puis vous dire combien je partage votre douleur. On a beau avoir fait à Dieu le sacrifice de ses parents, la pauvre nature est toujours là qui réclame ses droits. Ah! ma pauvre fille, vous devez bien souffrir. Appuyez-vous sur le coeur de votre divin époux et conjurez-le de vous donner force et courage. Votre mère est une sainte. La mort sera pour elle une vraie délivrance. Aussi en la regrettant, ne vous affligez pas trop, si vous l’aimez pour elle-même. Vous vous affligeriez du bonheur dont elle va jouir, si Dieu l’appelle à lui.

Adieu, bien chère enfant. Je ne puis vous dire combien je suis tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum