DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.487

3 aug 1861 Le Mans PERNET Etienne aa

Nouvelles diverses. – En l’absence du P. Galabert, c’est lui qui remplit la fonction de supérieur. – Varia.

Informations générales
  • DR03_487
  • 1641
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.487
  • Orig.ms. ACR, AP 291; D'A., T.D. 34, n. 24, pp. 17-18.
Informations détaillées
  • 1 PROJET D'UNION AVEC LES PERES DE SAINTE-CROIX DU MANS
    1 SUPERIEUR
    1 VOLAILLES
    2 BARDONNENCHE, CYRILLE
    2 BARDONNENCHE, MADAME
    2 DONEY, JEAN-MARIE
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 MOREAU, BASILE
    2 NANQUETTE, JEAN-JACQUES
    3 BORDEAUX
    3 MANS, LE
    3 MONTAUBAN
    3 NIMES
  • Au Père Etienne Pernet
  • PERNET Etienne aa
  • Le Mans, le 3 août 1861.
  • 3 aug 1861
  • Le Mans
  • Evêché du Mans
La lettre

Me voici au Mans depuis quelques heures, mon cher enfant, et, puisque je vous suppose supérieur de la maison(1), il faut que vous en subissiez les obligations, parmi lesquelles je ne considère pas comme la moindre l’obligation de me lire. Il faut que vous le sachiez, je suis si humble que je me trouve assez souvent indéchiffrable. Peut-être que je me trompe. Enfin, me voilà arrivé sain et sauf. Je ne me suis point arrêté à Bordeaux, parce que j’étais un peu fatigué par l’excessive chaleur. Ici, il fait frais sous tous les rapports. Quid dicam, et quid non dicam? Vous avez connu le Père Moreau(2), de Sainte-Croix du Mans. Je porte à votre connaissance qu’il a la colique. Mgr Nanquette est plein de bonté pour moi; son neveu m’a demandé de vos nouvelles, et, petit ingrat, vous ne m’avez donné aucune commission pour lui.

Vous direz à tous les Frères ce que je leur ai déjà dit, que le Père Galabert absent, c’est vous qui remplissez les fonctions de supérieur et qu’on vous doit obéissance. Vous serez bon prince, mais vous ferez marcher droit.

Adieu, mon cher ami. Tout à vous du fond du coeur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Vous direz à Mme Bardonnenche(3) que l'évêque de Montauban m'a promis des Crèvecoeurs, dont j'ai vu chez lui le papa et la maman, et que le neveu de l'évêque du Mans m'a promis un coq et une poule fléchois.1. Le P. Pernet se trouvait alors à Nîmes. Répondant à cette lettre, le P. Pernet dira joliment: "Si le coeur ne les déchiffrait, vos lettres seraient indéchiffrables".
2. Des pourparlers d'union avaient eu lieu en 1855-1856 entre le P. d'Alzon et le P. Moreau à propos de leurs congrégations respectives.
3. M. Bardonnenche était professeur au collège de Nîmes. Madame y avait des responsabilités dans l'organisation des travaux domestiques.