DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.493

19 aug 1861 Paris DOUMET_MADAME

Le rendement de compte de son âme le peine: les obstacles doivent devenir des moyens de sanctification. – Varia.

Informations générales
  • DR03_493
  • 1648
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.493
  • Orig.ms. ACR, AP 379; D'A., T.D. 34, n. 26, p. 77.
Informations détaillées
  • 1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 PURIFICATION
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 DOUMET, MARIE-CATHERINE
    3 AUTEUIL
    3 BORDEAUX
    3 CONSTANTINOPLE
    3 LAVAGNAC
    3 MONTAGNAC
    3 PARIS
  • A Madame Doumet
  • DOUMET_MADAME
  • Paris, 19 août 1861.
  • 19 aug 1861
  • Paris
La lettre

Je ne puis vous dire, ma chère fille, le plaisir que vos lettres me causent, toutes les fois que j’en reçois. Cependant, je dois avouer en toute simplicité que ce plaisir a été un peu tempéré par la peine que me cause le rendement de compte de votre âme. Mais vraiment, ma bien chère enfant, si les choses sont comme vous me les dites, je serai obligé de vous gronder bien fort et de me fâcher avec vous. Je comprends bien tous les dérangements que peut causer votre séjour à Cette, mais je ne me rends pas bien compte que, les ayant prévus, vous ne les fassiez pas tourner à votre sanctification. Croyez-moi donc, ma bonne fille, que les obstacles vous deviennent des moyens, et que votre grande mortification soit d’être tellement maîtresse de vous-même, que vous accomplissiez toutes choses dans une très grande paix, de façon à la communiquer même autour de vous.

J’ai vu Louise(1); elle me fait l’effet d’aller assez bien, sauf ses dents, qu’elle perd. Elle est en ce moment en retraite.

Adieu, ma bien chère enfant. Je serai le 28 août à Lavagnac, par Montagnac, où je serai bien heureux de recevoir une lettre de vous, quoique je ne vous promette pas d’y répondre. Je pense souvent à Amélie comme à une future petite sainte. Priez un peu pour votre père, et veuillez croire à mon bien profond dévouement.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Soeur M.-Catherine se trouve à Auteuil, sa santé ne lui ayant pas permis de continuer à assumer la tâche de supérieure à Bordeaux.