DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.509

13 sep 1861 Nîmes MAC_NAMARA Marie-Marguerite ra

Il est assez souffrant depuis huit jours. – La façon dont elle lui parle de la Mère générale lui épanouit le coeur. – Son père et sa mère sont les moyens que Dieu lui a donnés pour aller à Lui, mais c’est Lui qui doit être l’unique objet des élans de notre coeur. – Qu’elle s’efforce de ne plus tenir opiniâtrement à son opinion.

Informations générales
  • DR03_509
  • 1665
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.509
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 40, n. 42, p. 362.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DU CHRIST
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 SANTE
    1 VERTU D'OBEISSANCE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 LAVAGNAC
  • A Soeur Marie-Marguerite Mac-Namara
  • MAC_NAMARA Marie-Marguerite ra
  • Nîmes, 13 sept[embre 18]61.
  • 13 sep 1861
  • Nîmes
  • *Soeur M.-Marguerite.*
La lettre

J’avais déjà quitté Lavagnac, ma bien chère fille, quand votre lettre m’a été remise. Je n’y répondrai qu’en peu de mots, d’autant plus que je suis assez souffrant depuis huit jours. Vous m’épanouissez le coeur en me parlant de votre Mère générale comme vous le faites. Evidemment elle vous a fait du bien, et il ne vous reste plus qu’à en bien profiter.

Je vous engage à bien profiter des deux grands moyens que Dieu vous a donnés pour aller à lui, votre père et votre mère, mais ce ne sont que des moyens et lui, c’est le but. Ainsi pensons surtout au but et qu’il soit l’unique objet de tous les élans de notre coeur. J’ai quelquefois peur qu’à force d’aimer les créatures, vous n’aimiez pas assez Notre-Seigneur.

Les détails que vous me donnez sur ce que votre Mère générale a décidé m’intéressent au plus haut degré; continuez-les-moi. Tâchez, je vous en prie, de me dire quand Madame M.-Marguerite ne tiendra plus à son opinion opiniâtrement. Ce sera une des plus heureuses nouvelles que vous puissiez m’annoncer.

Adieu, ma bien chère fille. Croyez-moi tout vôtre avec bien de l’affection.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum