DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.518

29 sep 1861 Nîmes GOUY Marie du Saint-Sacrement ra

Il est heureux de voir qu’elle s’entend enfin avec sa Mère générale. – Il est convaincu que Sedan résistera à la crise si elle devient une sainte. – La fermeté lui est nécessaire.

Informations générales
  • DR03_518
  • 1675
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.518
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 5, p. 121.
Informations détaillées
  • 1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 SEVERITE
    1 SUPERIEURE
    1 SUPERIEURE GENERALE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 NIMES
    3 SEDAN
  • A Soeur Marie du Saint-Sacrement de Gouy
  • GOUY Marie du Saint-Sacrement ra
  • [Nîmes], 29 sept[embre 18]61.
  • 29 sep 1861
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère fille,

Je vous remercie bien de me parler de vous, comme vous le faites. Je suis également bien heureux de voir que vous vous entendez enfin avec votre Mère générale. Je ne sais pourquoi je souffrais presque autant que vous de cette non compréhension réciproque. Il me semblait que je vous comprends si bien. Pourquoi ne vous feriez-vous pas comprendre d’elle, puisque vous l’aimez tant? Priez beaucoup le Saint-Esprit pour qu’il maintienne toujours la lumière entre sa direction et votre obéissance.

Le provisoire ne durera pas toujours. Je suis convaincu que Sedan résistera à la crise. Dieu, qui est si bon, tournera tout pour le mieux, si une certaine supérieure de ma connaissance devient une sainte. Il ne faut que cette condition. Je crois pouvoir répondre du reste. Vous avez affaire à quelques filles difficiles. Je crois que vous êtes obligée de les traiter avec une très grande fermeté. Il faut que l’on marche, et si l’on n’en est pas convaincu autour de vous, les choses iront mal. Croyez-moi, vous ne pécherez jamais du côté du coeur, mais plutôt du côté de l’énergie.

Adieu, bien chère enfant. Mille fois tout vôtre, avec la plus tendre et la plus paternelle affection.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum