DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.540

nov 1861 GOUY Marie du Saint-Sacrement ra

L’évêque de Nîmes est mis en quarantaine par les fonctionnaires. – Soeur M.-Cécile et Soeur M.-Françoise. – Qu’elle marche dans la confiance.

Informations générales
  • DR03_540
  • 1698
  • DERAEDT, Lettres, vol. 3, p.540
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 6, pp. 121-122.
Informations détaillées
  • 1 ESPERANCE
    1 FONCTIONNAIRES
    1 GOUVERNEMENTS ADVERSAIRES
    1 PERSECUTIONS
    1 RELATIONS ENTRE RELIGIEUX
    2 BOURDET, MARIE-FRANCOISE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 MOMIGNY, MARIE-CECILE DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 NIMES
  • A Soeur Marie du Saint-Sacrement de Gouy
  • GOUY Marie du Saint-Sacrement ra
  • [novembre 1861](1).
  • nov 1861
La lettre

Soeur M(arie] du Saint-Sacrement.

Ma bien chère fille,

Si j’ai tardé à vous répondre, c’est que nous avons ici quelques grosses affaires qui m’ont distrait. L’évêque de Nîmes est accusé d’avoir levé le drapeau contre le gouvernement, et tous les fonctionnaires ont reçu la défense d’avoir la moindre relation avec lui.

Quant à Soeur M.-Cécile, je pense lui avoir répondu de la manière la plus convenable pour entretenir de bonnes relations avec elle. J’ai grande pitié de Soeur M.-Françoise; c’est une pauvre âme déraisonnable au-delà de toute mesure. Il ne faut pas lui en vouloir, il lui manque quelque chose à la tête.

Pour vous, ma fille, marchez dans la confiance. Notre-Seigneur vous le demande. Donnez-la lui, purifiez votre intention, mais ne vous inquiétez pas trop. Dieu vous attire de la façon qu’il entend, et cette difficulté à saisir la pensée de votre Mère générale est une grande épreuve, mais ce n’est qu’une épreuve.

Adieu, ma fille. Prions l’un pour l’autre et croyez à ma bien paternelle affection en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La date a été ajoutée par la destinataire.