DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 48

mar 1862 MAC_NAMARA Marie-Marguerite ra

Il est bien le plus triste père que l’on puisse trouver, mais il réclame sa compassion car il est très fatigué. – Réponse à diverses questions.

Informations générales
  • DR04_048
  • 1761
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 48
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 40, n. 52, p. 370.
Informations détaillées
  • 1 CRITIQUES
    1 FATIGUE
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 SEVERITE
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
  • A SOEUR MARIE-MARGUERITE MAC-NAMARA
  • MAC_NAMARA Marie-Marguerite ra
  • [mars 1862]
  • mar 1862
La lettre

Vous avez bien raison, ma bien chère fille, j’ai tous les défauts de la terre et je suis le plus triste père que l’on puisse trouver. Aussi je vous engage à me planter là. Toutefois je vous avouerai que je réclame votre compassion. Je suis bien fatigué et j’aurais besoin de repos; je n’en ai guère, je vous assure. Toutes les bonnes choses que vous me dites me vont pourtant au coeur et je voudrais n’avoir pas l’air dur que vous me reprochez. Comment faut-il que je m’y prenne? D’abord, répondre à vos questions. Eh bien, voyons.

Quant à celles sur le jeûne, je ne le puis à distance. Soeur Térèse-Emmanuel] en l’absence de votre Mère générale, fera bien mieux que moi. Puis, vous dites que je ne vous demande pas peu de choses. Mais c’est vrai, y avez-vous travaillé depuis que je vous l’ai demandé? Répondez à la question. Quant à Soeur M. Cath[erine], je suis bien aise de ce que vous m’en dites. Quant à la fatigue causée par votre désir d’avancer, vous vous trompez joliment, si vous croyez que je vais vous en débarrasser. Bien loin de là, soyez-en sûre, je vous veux une sainte à Pâques. Vous faites bien de communier, si votre Mère le permet. Pour cela il y a des questions d’exemple que je ne puis trancher.

Adieu, ma fille. La cloche me dérange. Bien vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum