DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 72

25 jun 1862 Nîmes PICARD François aa

Il a la première communion le lendemain. – La supérieure a été prévenue de son désir très positif de les voir à Nîmes vers le 1er août pour leur réunion, *capitale* pour la congrégation. – La pensée de priver 15 jours de plus les religieuses de leur confesseur ne l’impressionne pas. – Sur la nécessité d’un noviciat régulier prônée par le P. Galabert.

Informations générales
  • DR04_072
  • 1790
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 72
  • Orig.ms. ACR, AE 134; D'A., T.D. 25, n. 134, p. 110.
Informations détaillées
  • 1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 GAY, CHARLES-LOUIS
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PERNET, ETIENNE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • [Nîmes, le 25 juin 1862](1).
  • 25 jun 1862
  • Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

J’ai la première communion demain. Je ne puis vous dire qu’un mot, c’est pour vous faire observer que j’ai encore, il y a deux mois, prévenu la supérieure de mon vif et très positif désir de vous voir tous ici, vers le 1er août, en la priant de prendre ses arrangements en conséquence. Je vous ai dit plusieurs fois que notre réunion de cette année me semblait capitale pour la Congrégation, et qu’en face de cette considération la pensée de priver quinze jours de plus des religieuses de leur confesseur, quand elles peuvent en avoir d’autres, M. Gay et les Capucins par exemple, me fait une très légère impression. Je renonce à aller me reposer, le P. Hippolyte et le P. Pernet aussi, pour pouvoir nous trouver ensemble. Si pour un pareil motif les bonnes Soeurs trouvent que nous les traitons légèrement, j’en viendrai à croire que saint Ignace avait parfaitement raison de défendre aux Jésuites de s’occuper de religieuses.

Le P. Galabert écrit au P. Hippolyte sur la nécessité d’avoir un noviciat régulier. C’est une question très grave qui ne peut se traiter que lentement. Ainsi ce qui m’a fait renoncer au P. Galabert, c’est que, tout bon qu’il était, il était insupportable aux novices. En second lieu, on ne peut avoir de noviciat séparé qu’avec de l’argent, et j’ai consacré à l’entretien des novices l’intérêt des 100.000 francs que je vous ai avancés. Le noviciat commencera, quand vous commencerez à payer les intérêts.

Adieu, et tout vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Réponse à une lettre du 23 juin.