DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 282

28 apr 1863 Rome CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Il a trouvé sa lettre à Rome. – Il est évident qu’elle doit se donner toute à Dieu, mais il ne voit pas encore clairement comment. – Il lui recommande la simplicité et la franchise, et l’invite à faire connaître son désir de se donner à Dieu. – En priant pour elle, il lui semblait que N.S. lui disait toujours: « en avant! ». – Il n’a pas encore vu le Pape.

Informations générales
  • DR04_282
  • 1983
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 282
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 401; D'A. T.D. 29, n. 9, pp. 11-12; QUENARD, pp. 11-12.
Informations détaillées
  • 1 DON DE SOI A DIEU
    1 FRANCHISE
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 SIMPLICITE
    2 CORRENSON, MADAME CHARLES-LOUIS
    2 PIE IX
    3 ROME
  • A MADEMOISELLE MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Rome, 28 avril [18]63.
  • 28 apr 1863
  • Rome
  • *Mademoiselle Marie Correnson*.
La lettre

Ma bien chère enfant,

C’est de Rome que je vous écris. J’y ai trouvé votre lettre, à laquelle je n’eus pas le temps de répondre samedi. Aujourd’hui, j’ai un peu plus de temps, j’en profite bien vite. Je prie beaucoup pour vous. Que vous deviez vous donner toute à Dieu, c’est évident. Que vous deviez le servir de telle ou telle façon, c’est ce que je ne vois pas encore aussi clairement. Restez comme vous êtes; plus tard, nous verrons.

Il me semble que vous pouvez vous sanctifier, en prenant plus sérieusement une foule de choses. La simplicité et la franchise dans la conduite extérieure peuvent vous aider beaucoup, et, pour mon compte, je vous y pousserai de toutes mes forces. Vous avez à faire connaître, fortement et bonnement à la fois, que vous voulez vous donner à Dieu, sauf à examiner plus tard comment. Prenez à cet égard des résolutions qui posent les grandes lignes de votre vie et marchez.

J’ai beaucoup prié pour vous ces jours-ci. Tout hier votre pensée me préoccupa, et il me semblait que N.-S. me disait toujours: « En avant! » Je ne vous dis ceci que sous toute réserve. Je n’ai pas encore vu le Pape, mais veuillez dire à Madame votre mère que, dans la bénédiction que je lui demanderai, elle et les siens auront une très large part.

Adieu, ma bien chère enfant.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum