- DR04_288
- 1992
- DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 288
- Orig.ms. ACR, AE 158; D'A., T.D. 25, n. 158; p. 130.
- 1 OEUVRES D'ORIENT
1 PREMIERE COMMUNION
1 SEMINAIRES
2 ANTONELLI, GIACOMO
2 CAUSSETTE, JEAN-BAPTISTE
2 DROUYN DE LHUYS, EDOUARD
2 PIE IX
2 ROUQUETTE, ABBE
2 SOUBIRANNE, PIERRE
3 ANDRINOPLE - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Nîmes, 6 mai 1863.
- 6 may 1863
- Nîmes
Cher ami,
Me voilà à Nîmes depuis vingt-quatre heures. Je suis désolé, parce que je vous ai écrit ce matin une lettre, qui se trouve dans un Mémoire que j’ai remis au P. Caussette. Enfin, il n’y a pas de secret. Veuillez dire ou écrire à M. Soubiranne que je veux l’aller voir au plus tôt, que je compte partir de Nîmes, sauf empêchement, le 3 juin et que les 5, 6, 7 et 8 juin, je serai à ses ordres. Il y a ici un abbé Rouquette, qui n’est pas fort et qui s’occupe de l’oeuvre des Ecoles d’Orient. (Inutile de dire à M. Soubiranne que M. Rouquette est faible). Je causerai avec lui; je n’ai fait que l’apercevoir.
Tâchez de demander pour moi une audience au ministre des Affaires étrangères, de façon à ce que cette fois je puisse le voir(1). Veuillez dire à la supérieure générale que la première communion est fixée pour nos petites filles au dimanche de la Trinité. Elles ne sont que trois. Que voulez-vous dire par les 6.000 francs que l’oeuvre des Ecoles me réserve, et par les 12.000 francs pour un séminaire? Tâchez de me donner des détails là-dessus(2).
Le Pape n’est pas bien. Quoi que l’on dise, il est très souffrant. Quant à Antonelli, tenez pour sûr qu’il y a quelque chose de très grave et qu’il quittera probablement la place très prochainement.
Adieu pour ce soir. Tout vôtre en N.-S.
E.D'ALZON.2. Le P. Picard parle bien dans sa lettre au P. d'Alzon du 19 avril des 12.000 francs votés à la demande du pape par les *Ecoles d'Orient* pour le séminaire que les Pères de la Résurrection se proposent de fonder à Andrinople (v. *Lettre* 1973 et n. 1), mais nous n'avons pas trouvé dans cette lettre, ni dans les lettres voisines, d'allusion aux 6.000 francs dont il est question ici. D'après le P. Picard, les 12.000 francs auraient été votés sur les fonds de l'oeuvre générale, et une petite réserve destinée aux Bulgares ne devait être entamée qu'à l'arrivée du P. d'Alzon et en sa faveur.