- DR04_298
- 2002
- DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 298
- Orig.ms. ACR, AG 75; D'A., T.D. 27, n. 75, pp. 70-71.
- 1 CHAPELLE
1 CLERGE SECULIER
1 DONS EN ARGENT
1 MISSION DE BULGARIE
1 OEUVRES D'ORIENT
1 RESSOURCES FINANCIERES
1 SERMONS
2 BARNABO, ALESSANDRO
2 BRUNONI, PAOLO
2 CANOVA, ANDREA
2 CAUSSE, PIERRE
2 CHAILLOT, LUDOVIC
2 GALABERT, VICTORIN
2 GALLOIS, AUGUSTIN
2 GOYON, CHARLES DE
2 MAGNE, MADAME PIERRE
2 MAGNE, PIERRE
2 MALCZYNSKI, FRANCOIS
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 PICARD, FRANCOIS
2 SOUBIRANNE, PIERRE
2 WAISSE, SENATEUR
3 ANDRINOPLE
3 AUTEUIL
3 CONSTANTINOPLE
3 PARIS
3 PHILIPPOPOLI - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- Paris, 17 mai 1863.
- 17 may 1863
- Paris
Cher ami,
Eh bien! oui, je suis à Paris depuis avant-hier. J’en repars ce soir. Ce n’est pas trop long, n’est-ce pas? Vous pouvez dire au cardinal que je désirerais savoir positivement, d’après les lettres qu’il a reçues de Constantinople, où nous devons décidément aller: Andrinople ou Philippopoli. Si à Philippopoli, écrivez au P. Gal[abert], qui préviendra Mgr Canova; si à Andrinople, écrivez à Galabert qui préviendra Malczinski. Nous enverrons en octobre deux autres religieux, dont un pourra être prêtre, Fr. Aug[ustin], un autre qui a fait l’école. A Andrinople, nous pourrons sous peu envoyer des religieuses; seulement je désire être campé.
J’ai les meilleures espérances que nous pourrons sous peu mettre à la disposition de Mgr Brunoni des ressources considérables. Nous prêcherons avec M. Soubiranne de façon à attirer des souscriptions et ouvrir des bourses. J’ai ouvert hier un Comité à Auteuil; j’en organise ce soir un dans notre petite chapelle. Comme le général de Goyon, Mme Magne, la femme du ministre, M. Waisse, le sénateur, etc., sont mes auditeurs(1), j’espère parler de façon à les émouvoir de telle sorte que du coeur l’émotion passe à la bourse. Par parenthèse, un bruit sourd passe et repasse, répétant que nos voisins nous donneront de quoi bâtir une chapelle de 200.000 francs.
Le curé de Chaillot s’étant plaint en chaire que l’on venait à notre chapelle, une foule de personnes sont venues demander s’il était vrai qu’il y en eût une rue François Ier, disant qu’elle leur était très commode et qu’elles se proposaient d’y venir. Le P. Picard a la plus vive reconnaissance au curé de Chaillot et voudrait bien qu’il renouvelât ses doléances.
Adieu, cher ami. Je vous écrirai sous peu, si quelque chose de nouveau a lieu.
E.D'ALZON.M. Magne était ministre sans portefeuille, chargé de représenter le gouvernement devant les Chambres.