DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 344

4 jul 1863 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Les plans de M. Revoil. – Il serait impossible de refaire le collège ailleurs. – Mme de Rocher. – Comment il s’y prendra pour mettre à sa disposition l’argent pour bâtir l’aile droite du prieuré. – La vente du Vigan est confiée à M. Sabran. – A la demande de sa soeur, il ne vendra pas Montmau tout de suite. – Presque chaque semaine un nouveau novice.

Informations générales
  • DR04_344
  • 2041
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 344
  • Orig.ms. ACR, AD 177; D'A., T.D. 23, n. 749, p. 94.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 IMMEUBLES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 ALZON, HENRI D'
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 REVOIL, HENRI-ANTOINE
    2 ROCHER, MADAME ADRIEN DE
    2 SABRAN, LOUIS PERE
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 CONSTANTINOPLE
    3 MONTMAU
    3 PARIS
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes,] 4 juillet 1863.
  • 4 jul 1863
  • Nîmes
La lettre

Il me faut attendre à lundi pour les plans de M. Revoil(1), ma chère fille; il me les avait promis pour hier, mais il a été absent. Nous avons un plan général, mais je ne pense pas que si le collège doit quitter le local actuel, il faille le refaire ailleurs(2). J’ai réfléchi longuement, ce serait impossible. Nous perdrions externes et demi-pensionnaires, nous n’irions plus, et ce sont les externes et les demi-pensionnaires, où semblent se former les meilleures vocations.

J’ai écrit à Mme de Rocher; pas de réponse. J’espère vous trouver l’argent pour bâtir l’aile droite du prieuré. Je vous laisserai prendre tout ce qui se vendra à Paris(3), et même quelque chose des 100.000 francs que j’y ai prêtés; mais j’ai promis trop solennellement le produit du Vigan à Constantinople pour en changer le but. La vente du Vigan est confiée à M. Sabran. J’en demande 420.000 francs, plus la maison, ce qui vaut 460.000 francs, plus le partage des bénéfices en sus. Je vendrai plus tard Montmau. Ma soeur me conjure de ne pas m’en défaire du vivant de mon père. Comme cette terre augmente chaque année de 20.000 à 30.000 francs de valeur, je ne m’y refuse pas.

Presque chaque semaine, un novice nouveau. Ce n’est pas trop mal. Adieu, ma fille. Mille fois vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. M. Revoil était en retard. Il avait promis que les travaux au Prieuré de Nîmes commenceraient au début de juillet.
2. Au P. d'Alzon qui lui avait confié son plan de construction du noviciat (v. *Lettre* 2036), Mère M.-Eugénie avait répondu le 30 juin en émettant l'espoir qu'il avait conçu un plan général où le collège aussi avait sa place.
3. Des biens de Clichy.