DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 348

15 jul 1863 Lavagnac PICARD François aa

Varia. – Il réclame les comptes de la maison de Paris et lui pose une série de questions relatives à l’argent qu’il lui a avancé.

Informations générales
  • DR04_348
  • 2047
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 348
  • Orig.ms. ACR, AE 166; D'A., T.D.25, n. 166, p. 136.
Informations détaillées
  • 1 BATIMENTS DU NOVICIAT
    1 BATIMENTS DU SCOLASTICAT
    1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 COMPTES
    1 INTERETS
    1 MALADIES
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 RETRAITES PASTORALES
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 CHAINE, VINCENT
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 AGEN
    3 LAVAGNAC
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Lavagnac, 15 juillet 1863.
  • 15 jul 1863
  • Lavagnac
La lettre

Mon cher ami,

Je vous écris de Lavagnac, où je suis censé me préparer à la retraite ecclésiastique d’Agen et où je me repose d’un dérangement d’estomac qui ne veut pas me quitter. J’autorise très volontiers le P. Vincent à aller bénir le mariage de son frère. Quant au P. V[incent] de P[aul], je lui donnerai tout le temps qu’il voudra. Je préférerais pourtant qu’il allât vous voir dans les premiers jours d’août, afin qu’il pût donner son temps à la maison de Nîmes pendant le mois de septembre.

Il me semble que le dernier Chapitre veut que l’on envoie à l’économat général les comptes des diverses maisons. Je n’ai pas vu encore ceux de la maison de Paris(1). Pensez-vous rester longtemps encore avec l’argent que je vous ai avancé? Vous savez qu’il en faut pour le noviciat et la maison d’études. Tâchez de ne pas trop l’oublier. Tâchez au moins de vous souvenir que je ne fais pas grâce des intérêts; sans quoi, d’ici à peu, il faudrait mettre la clef sous la porte. Veuillez donc, très cher, être assez bon pour me tenir au courant de votre situation et de ce que je puis espérer de la maison de Paris dans un temps plus ou moins éloigné(2).

1° Quand comptez-vous n’avoir plus à capitaliser les intérêts des sommes que je vous prête?

2° J’avais cru que vous vous arrêteriez à 100.000 francs, et qu’à partir de cette époque vous paieriez l’intérêt à 5 pour 100. Si vous ne le pouvez pas [tout] de suite, quand le pourrez-vous?

3° Que devez-vous encore?

4° Que vous doit-on? Je voudrais que vous puissiez me faire un tableau de tout cela. J’avais prié le P. Hippolyte de le faire pour toutes les maisons. Je vais le lui rappeler. Mais en attendant mettez-moi, je vous en conjure, au courant de vos affaires.

J’espère être à Paris vers le 25 août. Adieu, cher ami. Mille fois vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. N'est-ce pas en septembre que les comptes, arrêtés au dernier août doivent être envoyés à la maison-mère? demande le P. Picard le surlendemain.
2. "Je ne crois pas vous avoir jamais dit que nous puissions être sous peu hors d'affaire, répondit le P. Picard, je pense au contraire qu'il y en a pour du temps" (17 juillet).