DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 364

1 sep 1863 Paris BAILLY_VINCENT de Paul aa

Il le félicite de sa fermeté au noviciat. – Varia.

Informations générales
  • DR04_364
  • 2067
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 364
  • Orig.ms. ACR, AG 88; D'A., T.D. 27, n. 88, pp. 85-86.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    2 CADILLAC, LEONARD
    2 CANIS, JEAN
    2 CHOUKRI, ABBE
    2 COUDERC, FELIX
    2 COULOMB, LOUISE
    2 DELOYE
    2 DU LAC, JEAN-MELCHIOR
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GERMER-DURAND, JOSEPH
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 VEUILLOT, LOUIS
    3 CAUTERETS
    3 NIMES, LA CALADE
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Paris, 1er sept[embre 18]63.
  • 1 sep 1863
  • Paris
La lettre

Très cher, vous voyez bien que vous êtes le: si forte virum quem. Vous avez été vu et l’on s’est tu au noviciat. J’apprends de vos nouvelles par Cauterets, c’est ravissant. Il en pleut de tout côté; il n’en saurait trop pleuvoir.

Vous avez plein pouvoir pour faire blanchir. Quant au Fr. Jean, gardons-le, comme il vous plaira, et prenons patience. L’oncle Choukri est libre de faire habiller ses enfants comme il l’entend, pourvu qu’il paye. Je rapporterai mon discours de la Calade, que j’ai emporté par mégarde(1). 1.500 francs de prospectus, c’est un peu fort(2). Contentons-nous de 500 francs pour commencer, d’autant plus que la plupart des Havanais s’acheminent sur Paris. Enfin, nous verrons. Visitez M. Couderc. Quant à Deloye, il faut le plaindre. Faites tout ce que vous voudrez. Carte blanche. Faites blanchir hors de la maison jusqu’à nouvel ordre. Attendez pour [le] Fr. Jean, mais je crois que la septième lui était destinée par le P. Hip[polyte]. Quant au noviciat sérieux, un peu de patience; pas trop de zèle. Je préférerais que Mme Durand diminuât ses visites à son fils(3). C’est à dessein que je n’ai pas répondu pour le gymnase(4). La lingerie s’arrangera à mon retour. Je crois impossible à Mlle C[oulomb] d’y revenir. Votre patience voudrait-elle patienter?

Adieu, cher fils. J’attends du Lac et les Veuillot à souper.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. A la Calade (c'est-à-dire chez les Dames de Saint-Maur), on réclamait le discours qu'il y avait prononcé le 31 juillet à la distribution des prix.
2. Le Fr. Léonard diffusait des prospectus du collège dans la presse étrangère. Une série d'annonces dans un journal espagnol coûtait 500 francs, et le Fr. Léonard envisageait de faire appel à trois journaux (lettre de Vincent de Paul du 29 août).
3. Novice depuis le 15 août. Nous possédons une très belle lettre du 30 août où Eugène Germer-Durand confie à son fils les sentiments qu'il éprouve en le voyant se consacrer à Dieu sous la direction du P. d'Alzon. Dans une autre lettre (4 septembre), il lui dit: "Aime-moi toujours comme je t'aime; c'est-à-dire en Dieu et pour Dieu".
4. Vincent de Paul avait plaidé pour "l'établissement d'un gymnase modeste mais apparent".