DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 386

16 oct 1863 Nîmes GALABERT Victorin aa

Soignez-vous. – L’agonie de son père se prolonge. – Il a écrit à Mgr Brunoni au sujet de l’emprunt. – Les Fr. Augustin et Jacques. – La mort de Brillant. – Une révolution à prévoir.

Informations générales
  • DR04_386
  • 2099
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 386
  • Orig.ms. ACR, AJ 99; D'A., T.D. 32, n. 99, p. 86.
Informations détaillées
  • 1 CAPITAUX EMPRUNTES
    1 MALADES
    1 MORT
    1 POLITIQUE
    1 PROFESSION PERPETUELLE
    1 PROFESSION TEMPORAIRE
    1 VOYAGES
    2 ALZON, HENRI D'
    2 BRILLANT
    2 BRUNONI, PAOLO
    2 CHILIER, JACQUES
    2 GALLOIS, AUGUSTIN
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, 16 oct[obre 18]63.
  • 16 oct 1863
  • Nîmes
La lettre

Bien cher ami,

On me dit que vous vous ressentez encore de vos fièvres. Cela me désole. N’allez pas vous tuer avant le temps. Soignez-vous. Mon père n’est pas encore mort. C’est une agonie prolongée. Je suis revenu à Nîmes. J’écris à Mgr Brunoni au sujet de son emprunt; je lui offre une caution dont il aura besoin. Le Fr. Augustin a fait ses voeux hier, le Frère Jacques les a renouvelés pour toujours. Dès qu’ils auront leurs places gratuites, ils partiront. La mort de Brillant produit ici un effet prodigieux. Où irons-nous? Une révolution est bien facile à prévoir. Prions et tenons-nous sur nos gardes. Qu’il me tarde de vous envoyer du monde!

Adieu. Mille fois à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum