DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 395

27 oct 1863 Nîmes PERNET Etienne aa

Consignes: guérir, se sanctifier, confesser, prêcher quand il le pourra, toujours édifier. – La retraite de M. de Cabrières. – Peut-on donner la tonsure au Frère Alexis?

Informations générales
  • DR04_395
  • 2110
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 395
  • Orig.ms. ACR, AP 293; D'A., T.D. 34, n.27, pp. 19-20.
Informations détaillées
  • 1 BON EXEMPLE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONFESSEUR
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 ORDRES SACRES
    1 PREDICATION
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 REPOS
    1 TONSURE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 MASSIA, EDOUARD ET ALBERT DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
  • AU PERE ETIENNE PERNET
  • PERNET Etienne aa
  • Nîmes, 27 oct[obre 18]63.
  • 27 oct 1863
  • Nîmes
La lettre

Mon Pernichon,

Que je suis heureux de vous savoir arrivé à bon port! Maintenant que vous voilà à Paris, tâchez, je vous en conjure: 1° de vous reposer; 2° de vous soigner; 3° de vous guérir; 4° de vous sanctifier; 5° de confesser; 6° de prêcher, quand vous le pourrez; 7° de toujours édifier. Voilà, je l’espère, des indications claires, nettes et précises(1). Si j’avais votre si belle écriture, je vous en dirais bien plus long, mais je suis forcé de m’arrêter devant l’obligation à laquelle je suis condamné d’écrire en hiéroglyphes.

Rien de nouveau, sinon que si vous pouvez me trouver 50.000 francs, vous me ferez un très grand plaisir; mais peut-être ne tenez-vous pas à me faire ce plaisir. M. de Cabrières prêche la retraite à nos enfants, elle sera terminée au moment où vous recevrez cette lettre. Mgr viendra demain donner la confirmation. L’on ne doit pas donner les Ordres avant la profession, mais la tonsure n’est pas un Ordre. Que pensent vos Frères de la rue François Ier? Je voudrais faire donner la tonsure au Frère Alexis, qui a plus d’un an de noviciat; ce nous serait fort utile pour quand on a des messes avec diacre et sous-diacre.

Adieu, objet très chéri. Tout de même il nous arrive de nouveaux élèves, et, pas plus tard que ce matin, on vient de recevoir deux frères, de Béziers, les Messieurs de Massiat. Quand nous enverrez-vous des novices?

Adieu et tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. Pernet est arrivé à Paris le samedi 17 octobre. "Je suis convaincu que j'y suis par la volonté de N.S. puisque j'y suis venu par votre ordre", a-t-il écrit au P. d'Alzon le 19 octobre. Et il a ajouté: "Je me suis offert du fond du coeur à N.S. dans notre petite chapelle. Il disposera de moi tout entier comme il voudra..." Encore quelques mois et la lumière se fera sur ce que Dieu attend de lui.