DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 396

27 oct 1863 Nîmes MAC_NAMARA Marie-Marguerite ra

Il a été heureux de la lire. – En avant toujours, du côté de la croix et du côté du ciel. – Qu’elle dise à la Mère générale qu’il approuve tout à fait sa lettre à la supérieure de Saint-Maur.

Informations générales
  • DR04_396
  • 2111
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 396
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 40, n. 66, pp. 377-378.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA CROIX
    1 CIEL
    1 CONFIRMATION
    1 ENERGIE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 PRIEURE DE NIMES
    2 FAUDOAS, SAINT-FRANCOIS
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
  • A SOEUR MARIE-MARGUERITE MAC-NAMARA
  • MAC_NAMARA Marie-Marguerite ra
  • Nîmes, le 27 octobre 1863.
  • 27 oct 1863
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

J’ai été tout heureux, je vous assure, ma bien chère enfant, de revoir votre écriture et je serai ravi toutes les fois que vous me la ferez arriver. Quoique au milieu d’une retraite de confirmation, j’espère bien avoir le temps de vous dire deux mots.

Je ne sais si je me trompe, mais il me semble voir sous les paroles de votre lettre, avec un peu de tristesse, une certaine énergie. Vous me faites l’effet d’une personne, qui, après avoir combattu avec un certain désespoir, s’arrête un instant pour respirer, et, voyant son sang couler par ses blessures, se demande s’il lui restera assez de vie pour achever glorieusement le combat. Je l’espère bien, d’autant plus que quand vous n’aurez plus une goutte de votre sang, Notre-Seigneur sera là pour vous donner le sien. Courage et courage, mon enfant! Ne soyons pas trop douillette. Ne nous mettons pas trop l’esprit à l’envers pour que notre cher corps souffre un petit peu. En avant toujours, en avant du côté de la croix et du côté du ciel!

Voudriez-vous dire à votre Mère générale que j’oublie si je lui ai écrit que j’approuvais tout à fait sa lettre à la supérieure de St-Maur(1).

Adieu et mille fois vôtre en Notre-Seigneur.

Notes et post-scriptum
1. A propos de l'admission d'une élève en qualité de demi-pensionnaire au prieuré de Nîmes (lettre de Mère M.-Eugénie au P. d'Alzon du 19 octobre).