DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 411

22 dec 1863 Nîmes ROCHER_MADAME

Il a été heureux de la voir à Avignon. – Il croit bien, lui aussi, que N.S. veut qu’il la porte et la pousse vers lui. – Combinaisons pour un voyage. – La dot de Thérèse. – Les voeux de Thérèse.

Informations générales
  • DR04_411
  • 2131
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 411
  • Orig.ms. ACR, AL 211; D'A., T.D. 34, n. 44, p. 310.
Informations détaillées
  • 1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 DOT
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 VOEUX DE RELIGION
    2 MENU, CAMILLE-STANISLAS
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 ROCHER, ADRIEN-MAURICE DE
    2 ROCHER, GASTON DE
    2 ROCHER, MARIE DE
    2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
    2 VERON, PAUL
    3 AVIGNON
    3 NIMES
    3 PEZENAS
  • A MADAME DE ROCHER
  • ROCHER_MADAME
  • Nîmes, le 22 décembre 1863.
  • 22 dec 1863
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Et moi aussi, ma chère fille, j’ai été bien heureux de vous voir à Avignon et j’espère que cette petite satisfaction, avec la grâce de Dieu, se renouvellera quelquefois. Je crois bien, moi aussi, que Notre-Seigneur veut que je vous porte et vous pousse vers lui. C’est pour moi une très profonde conviction, et, quand vous serez à Nîmes, nous profiterons de nos dispositions réciproques pour devenir deux saints. Je vous demande des prières et quelques mortifications pour y voir clair dans une affaire d’argent, où je ne sais quel parti prendre.

Si Gaston veut venir avec moi(1), qu’il soit ici au plus tard le lundi 28. Il est possible que je parte par le convoi de 5 h du soir. Je resterai jusqu’au 9. S’il veut venir plus tard, il faut qu’il prenne sa place jusqu’à Pézenas; je l’y enverrai chercher. J’ai appris que tout était arrangé pour Thérèse; M. de Rocher plaidait les intérêts de la famille, M. Véron ceux de Thérèse. J’eusse souhaité que son père l’eût un peu plus considérée comme étant encore sa fille. Je prierai pour votre belle-mère et du fond du coeur. Camille est tout heureuse, les séances amènent tous les jours de meilleurs résultats.

La supérieure générale est repartie; elle n’est restée ici que trois ou quatre jours. Elle voudrait faire faire à Thérèse ses voeux de suite. Je voudrais qu’elle attendît à la fin de janvier, afin que je pusse faire la cérémonie. Mille choses à Marie(2).

Adieu, chère fille. Mille fois bonne année, jusqu’à ce que nous nous souhaitions une bonne éternité dans le ciel.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. A Lavagnac sans doute.
2. Fille de Mme de Rocher.