DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 11

20 jan 1864 Alais ESCURES Comtesse

D’Alais, où il a eu le bonheur de faire sa connaissance il y a vingt ans, il lui envoie un mot de bonne et bien tendre amitié. – Il prêche aux Dames de Miséricorde. – Il tient à la voir à Paris.

Informations générales
  • DR05_011
  • 2148
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 11
  • Orig.ms. ACR, AN 93; D'A., T.D. 38, n. 93, p. 232.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    3 ALES
    3 PARIS
  • A MADAME LA COMTESSE D'ESCURES
  • ESCURES Comtesse
  • Alais, le 20 janvier 1864.
  • 20 jan 1864
  • Alais
  • *Madame*
    *Madame la ctesse d'Escures*
    *au Gué-Robert par Tigy*
    *Loiret*.
La lettre

Il y a vingt ans, ma chère fille, que j’ai eu le bonheur de vous connaître à Alais, et voilà que je reviens à Alais d’où je tiens à vous écrire, pour vous répondre sans doute, mais aussi pour vous dire que je suis fidèle aux vieux souvenirs(1). Ce n’est donc qu’un mot de bonne et bien tendre amitié que je vous envoie aujourd’hui; je prêche la retraite aux Dames de Miséricorde. Je serai à Paris dans quelques jours, le 29, et je tiens à vous y voir; vous m’y ferez donner votre adresse. J’irai vous voir chez vous, et je ne craindrai pas d’y être dérangé.

Adieu, ma chère fille. Au grand plaisir de vous revoir bientôt.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. En 1844, le P. d'Alzon avait prêché le carême d'Alès et y avait fondé la Conférence des Dames de Miséricorde. La retraite qu'il est occupé à prêcher marque donc le vingtième anniversaire de cette fondation.