DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 14

3 feb 1864 Paris GALABERT Victorin aa

Il est allé aux Ecoles d’Orient demander pourquoi on n’avait pas répondu à Mgr Canova. – A Auteuil on est disposé à lui donner quatre religieuses et une Soeur converse pour Philippopoli. – Dans ce cas, il renverrait son voyage à l’époque de leur départ, ce qui le retarderait d’un an. – Il a fait imprimer dans *Le Monde* sa lettre sur son installation.

Informations générales
  • DR05_014
  • 2153
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 14
  • Orig.ms. ACR, AJ 102; D'A., T.D. 32, n. 102, p. 89.
Informations détaillées
  • 1 COUVENT D'AUTEUIL
    1 MINISTERE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 SOEURS CONVERSES
    1 VERTU DE FORCE
    1 VOYAGES
    2 CANOVA, ANDREA
    2 CHARLES, CELESTIN-CLAUDE
    2 CHILIER, JACQUES
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 GALLOIS, AUGUSTIN
    2 SOUBIRANNE, PIERRE
    3 AUTEUIL
    3 PARIS
    3 PHILIPPOPOLI
    3 PHILIPPOPOLI, ECOLE SAINT-ANDRE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Paris, 3 février 1864.
  • 3 feb 1864
  • Paris
La lettre

Mon bien cher ami,

Je suis désolé que mes lettres ne vous soient pas parvenues. J’ai constamment écrit ou fait écrire tous les huit jours, mais aujourd’hui je n’ai que peu de temps et j’ai deux grosses choses à vous dire. La première: dès mon arrivée à Paris, je suis allé à l’oeuvre des Ecoles d’Orient demander pourquoi on n’avait pas répondu à Mgr Canova, mais M. Soubiranne est absent. Je retournerai après-demain pour voir M. Charles, le sous-directeur. La seconde est que l’on est, à Auteuil, disposé à vous donner quatre religieuses et une Soeur converse pour commencer. Ce serait [à] Philippopoli qu’on les enverrait. Dans ce cas, je renverrais mon voyage à cette époque. Consultez Monseigneur(1). Ces dames s’arrangeraient pour leurs frais d’établissement avec l’oeuvre des Ecoles d’Orient et le ministère, qui est très bien disposé pour vous et pour nous. Mais c’est un retard d’un an à mon voyage. Que dites-vous de cela? Peut-être cela vaudra-t-il mieux pour l’ensemble de l’oeuvre.

Adieu, très cher. J’ai fait imprimer dans Le Monde votre lettre sur votre installation(2). Mille fois vôtre en N.-S. Donnez du courage à vos deux Frères, que j’embrasse du fond du coeur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. Galabert répondra le 18 février que Mgr Canova "accueillera avec plaisir les Dames de l'Assomption et les favorisera dans leur établissement sans pouvoir néanmoins leur prêter aucun secours pécuniaire."
2. Le 3 janvier, en présence des autorités consulaires, des membres catholiques de la colonie européenne et des chefs des Bulgares catholiques, avait eu lieu à Philippopoli la bénédiction solennelle par Mgr Canova de l'école Saint-André. Le lendemain, les trois religieux de la fondation bulgare (P. Galabert, Frères Augustin Gallois et Jacques Chilier) en avaient pris possession. Le texte de l'allocution du P. Galabert à Mgr Canova est conservé (F63, pp. 95-98).