DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 26

10 mar 1864 Nîmes PICARD François aa

Varia. – Je voudrais trouver des vocations.

Informations générales
  • DR05_026
  • 2168
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 26
  • Orig.ms. ACR, AE 172; D'A., T.D. 25, n. 172, p. 139.
Informations détaillées
  • 1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 COUVENT
    1 DIPLOMATIE
    1 EXPULSION
    1 FONCTIONNAIRES
    1 GRECS
    1 INSTITUTS RELIGIEUX
    1 MAITRES
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 PREDICATIONS DE CAREME
    1 TRANSPORTS
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BANNEVILLE, GASTON MORIN DE
    2 LATOUR, DE
    2 PERNET, ETIENNE
    2 PETEL, MADAME
    2 PITRA, JEAN-BAPTISTE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 VERNAZZA, ANTOINE
    3 ANDRINOPLE
    3 FRANCE
    3 ITALIE
    3 NIMES, EGLISE SAINTE-PERPETUE
    3 ORIENT
    3 PHILIPPOPOLI
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, le 10 mars 1864.
  • 10 mar 1864
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Votre long silence fait que vous ne méritez guère qu’on vous écrive. Cependant, j’ai à vous envoyer une lettre de Philippopoli, plus une lettre ou note sur M. Vernazza(1) qu’il vous faudra faire parvenir à M. de Latour; plus j’ai à vous donner une commission pour Mme Petel. Pourrai-je avoir le passage gratuit aux troisièmes pour deux Grecs, qui viennent en France pour faire partie de notre Congrégation et retourner ensuite en Orient faire l’école? Si M. de Banneville est aussi bien disposé qu’il me l’a promis, cela sera accordé.

Je prêche(2) et ne suis pas mort. Je voudrais trouver des vocations et ne suis pas plus heureux que vous. Enfin, nous verrons. J’ai écrit au c[ardinal] Pitra que, dans la situation qui va être faite aux Ordres religieux en Italie, je consentirais à prendre des novices, s’il s’en présentait qui voulussent venir en France de tous ceux qui vont être chassés des couvents italiens.

Adieu, très cher. Vous êtes tous des misérables de ne pas écrire.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Vice-consul de France à Andrinople, où il avait succédé à son père et à son frère, M. A. Vernazza avait perdu son poste lorsqu'en 1859 le vice-consulat avait été érigé en consulat de première classe. Ayant appris que le poste de Philippopoli allait être vacant, il l'avait demandé au ministère et il avait sollicité par lettre du 25 février l'appui du P. d'Alzon.
2.Le P. d'Alzon a notamment prêché le carême à Sainte-Perpétue. Le 5 mars le P. Hippolyte écrit au P. Pernet : "Ici le Père se donne au carême de Sainte-Perpétue avec toute l'ardeur de son zèle, les hommes arrivent en foule et il a un très bel auditoire, il a commencé de prêcher deux fois par jour." Au même, du P. Bailly le 12 mars : "Le Père prêche 15 fois la semaine mais ne veut pas que j'en parle."