- DR05_028
- 2170
- DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 28
- Orig.ms. ACR, AD 182; D'A., T.D. 23, n. 777, pp. 114-115.
- 1 DEFAUTS
1 DISTINCTION
1 FATIGUE
1 MALADIES
1 RELATIONS ENTRE RELIGIEUX
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 PATY, MARIE-CAROLINE DE
2 SABRAN, HELENE
2 SABRAN, LOUIS PERE
3 AUTEUIL
3 PARIS - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- [Nîmes,] 14 mars 1864.
- 14 mar 1864
- Nîmes
Ma chère fille,
Je suis exténué, mais je tiens à vous dire un mot. Hélène Sabran est à Paris, elle ira à Auteuil. Je vous prie de la faire sérieusement examiner. Si vous pouvez la voir vous-même, sondez-la. Elle veut être sérieusement [à] la vie religieuse. Son père (ceci entre nous) la laissera libre dans deux ou trois ans. Si vous la voulez, malgré quelques défauts, témoignez-lui de la confiance. Soeur M.-Caroline a échoué avec elle; ce n’est pas un critérium infaillible. Je vous la confie. Elle peut être, un jour, une fille très distinguée. Sauf son coeur qui la tourmentera physiquement, et pas beaucoup autrement, elle est très remarquable. Mais, encore une fois, elle est entre vos mains et je l’y maintiendrai. Toutefois, si les jugements que vous m’avez communiqués se reproduisent, peut-être penserez-vous qu’il est bon de lui donner une autre direction.
Adieu, ma fille. J’ai mille autres choses à vous dire, et de bonnes choses pour vous. Je suis porté à l’expansion avec vous, le temps cadenasse aujourd’hui mon encrier.
E.D'ALZON.