DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 35

2 apr 1864 Lavagnac SAUGRAIN Hippolyte aa

Problèmes financiers. – Les responsabilités de l’économe général. – Cadillac.

Informations générales
  • DR05_035
  • 2178
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 35
  • Orig.ms. ACR, AK 54; D'A., T.D. 33, n. 64, pp. 38-39.
Informations détaillées
  • 1 BANQUES
    1 COMMUNAUTES ASSOMPTIONNISTES
    1 CREANCES A PAYER
    1 ECONOMAT GENERAL
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 OEUVRES CARITATIVES
    1 PETITS SEMINAIRES
    1 PREDICATIONS DE CAREME
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 SEVERITE
    1 TRAITEMENTS
    1 VERTU DE FORCE
    2 CADILLAC, LEONARD
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    3 NIMES, EGLISE SAINTE-PERPETUE
  • AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • Lavagnac, 2 avril [18]64.
  • 2 apr 1864
  • Lavagnac
La lettre

Mon cher ami,

Je suis désolé que vous ayez compté sur ce que j’ai eu de Sainte-Perpétue(1), pour solder les dettes que vous avez au petit séminaire, mais je vous avoue que j’y comptais aussi pour autre chose. Il me semble qu’à cette époque de l’année le P. Raphaël doit avoir assez de rentrées pour attendre la réponse du Crédit foncier(2); que s’il vous est impossible de lier les deux bouts, tâchez de prévenir pour l’an prochain, la clef sera mise sous la porte et tout sera dit. Laissez-moi vous dire, une fois pour toutes, qu’en votre qualité d’économe général vous devriez prévoir un an à l’avance les crises possibles, afin d’éviter à l’avance les embarras. Il me semble que, depuis que vous en avez, il serait bon de les empêcher de revenir. De plus, vous savez que j’ai quelques oeuvres dont je vous ai parlé. Je voudrais bien que quand j’y consacre le travail de mon carême, je n’eusse pas l’air de frustrer la communauté de son bien.

Adieu, cher ami. Je vous demande mille pardons de vous parler un peu rondement, mais si vous le voulez bien, une fois pour toutes je vous prie de prévoir à l’avance vos difficultés, de me les dire, mais à temps. Que si vous ne vous en sentez pas le courage, je me sens à présent assez vigoureux pour prendre en mains les affaires d’argent et vous en ôter l’ennui. Je sens que je vous fais de la peine et j’en suis désolé, mais je préfère avoir une bonne fois cette petite explication. Quant à Cadillac, vous voyez si j’avais raison de vouloir, depuis quelque temps, le faire filer(3).

Adieu, cher ami. Mille fois vôtre, malgré toutes ces horribles duretés.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Ses honoraires de prédicateur de carême.
2. Voir *Lettre* 2154, n. 1. L'acte définitif de l'emprunt ne sera signé qu'en juillet.
3. Le Fr. Léonard, novice, venait d'être remercié.