DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 60

24 may 1864 Nîmes BARNABO Cardinal

Le P. Démétriades visitera la Bulgarie à sa place. – Les jeunes Syriens. – Bienveillance du ministère des Affaires étrangères.

Informations générales
  • DR05_060
  • 2212
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 60
  • Orig.ms. Arch. S.C. Orient., Aff. bulg. 146; Photoc. ACR, 2 CK 175.
Informations détaillées
  • 1 ADOLESCENTS
    1 ANCIENS ELEVES
    1 CLERGE SECULIER
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 EDUCATION RELIGIEUSE
    1 MINISTERE
    1 PETITS SEMINAIRES
    1 POLITIQUE
    1 REGNE
    1 RITE GREC
    1 RITE SLAVE
    1 RITE SYRIEN
    1 VOCATION SACERDOTALE
    1 VOYAGES
    2 DEMETRIADES, JEROME
    2 HANNA, ELI
    2 MANSOUR, ELIE
    3 BULGARIE
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 PHILIPPOPOLI
    3 ROME
    3 ROME, EGLISE SAINT-ATHANASE DES GRECS
  • AU CARDINAL BARNABO, PREFET DE LA PROPAGANDE
  • BARNABO Cardinal
  • Nîmes, le 24 mai 1864.
  • 24 may 1864
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Eminence,

Le Père Jérôme Démétriades est chargé par moi d’expliquer à votre Eminence le but de son voyage. Obligé de renoncer à l’excursion que je me proposais de faire à travers la Bulgarie, je le charge de me remplacer. Je l’autorise à ramener à Nîmes quelques jeunes gens du rite Grec ou Bulgare qui se sentiraient appelés à l’état ecclésiastique et à qui nous commencerons à donner l’éducation en France, en attendant que nous puissions développer notre maison de Philippopoli, ou établir un séminaire ailleurs.

Quant aux jeunes gens que nous avons ici, trois ou quatre se proposent d’entrer dans notre petite congrégation; mais ceux-là sont de [rite] syrien; je laisserai à votre Eminence de décider si nous devons les admettre dans notre petite congrégation tout en leur laissant leur rite, ou si nous ne devons leur permettre de se préparer qu’à être un jour des prêtres séculiers(1).

Je ne sais si j’ai eu l’honneur de dire déjà à votre Eminence qu’à Paris, au ministère des Affaires étrangères, on nous témoigne, depuis quelque temps, la plus absolue bienveillance. Ce n’est sans doute qu’un calcul politique; mais il peut être bon d’en profiter pour la propagation du royaume de Dieu.

Je suis, avec le plus profond respect,

de votre Eminence,

le très humble

et obéissant serviteur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Dans une correspondance de Rome de la *Semaine religieuse de Nîmes* du 23 février 1868, on peut lire: "Rome 15 février. [...] J'ai rencontré à Saint- Athanase des Grecs deux anciens élèves de l'Assomption, Annah et Mansour; ils ont grandi, ils sont magnifiques avec leur soutane bleu de ciel" (3e année, 1867-1868, p. 617).