DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 63

27 may 1864 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Soeur Camille-Stanislas. – Il est très fatigué de la poitrine. – M. de Cabrières et le prieuré. – Les religieuses et le Tiers-Ordre. – Soeur Françoise-Eugénie. – Le Crédit foncier.

Informations générales
  • DR05_063
  • 2216
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 63
  • Orig.ms. ACR, AD 1346; D'A., T.D. 23, n. 785, p. 121.
Informations détaillées
  • 1 COMPORTEMENT
    1 CREDIT FONCIER
    1 FATIGUE
    1 LOISIRS
    1 MALADIES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 REPOS DU RELIGIEUX
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 SAINTETE
    1 TIERS-ORDRE FEMININ
    1 VIE CONTEMPLATIVE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
    2 MENU, CAMILLE-STANISLAS
    3 LAVAGNAC
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, 27 mai [18]64.
  • 27 may 1864
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère fille,

C’est convenu, je laisserai Soeur C[amille]-Stanislas(1), si elle ne vient que se reposer. J’avais cru qu’une distraction lui eût été bonne. J’ai peu l’espoir d’aller à Paris avant la fin de sept[embre]. Je suis très fatigué de la poitrine. Cette nuit, j’ai été obligé de m’asseoir assez longtemps pour ne pas être constamment oppressé par la toux. Dans le jour cela va mieux. Dès le 10 juin, j’irai à la campagne me reposer huit jours.

Je crains un peu que l’inexactitude de M. de Cabrières ne nuise au prieuré. Cependant ce bon abbé y met tous les jours plus son coeur. Il a du désagrément ailleurs. Soeur Fr[ançoise]-Eug[énie](2) le repose. Je dis à tous les deux d’être plus exacts, plus fermes, mais je sens bien que j’afflige. Les religieuses ont plaisanté sur le T[iers]-O[rdre], ont permis aux enfants toutes les plaisanteries. On l’a su, il y a froideur. Puis Soeur Françoise-Eug[énie], qui se croyait faite pour être Soeur de Charité, prend tous les jours sa sainteté du côté de la contemplation, non pas qu’elle s’y livre, mais elle est fatiguée. Je crois que vous ferez bien de ne prendre ceci qu’à titre de renseignement.

Adieu, ma fille. Je fais ce que je puis pour hâter la rentrée des 25.000 francs(3), mais le Crédit foncier doit avoir de l’ennui, sans quoi ses lenteurs seraient inexplicables.

Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La petite Soeur Camille de la *Lettre* 2204, que le P. d'Alzon aurait souhaité voir au prieuré de Nîmes pour qu'elle s'y mêle aux tertiaires et aux adoratrices.
2. Mgr de Cabrières en écrira la vie: *Françoise-Eugénie de Malbosc, Religieuse de l'Assomption*, Montpellier, 1900.
3. Voir *Lettre* 2204, n. 3.