DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 69

7 jun 1864 Nîmes GALABERT Victorin aa

Tout ce qu’il demande à Paris reste sans réponse. – A Nîmes les choses vont bien. – Demain on consacre Sainte-Perpétue. – Ne pourrait-il demander confidentiellement à l’abbé Testa ce qu’il pense du P. Jérôme? – Tâchez d’économiser.

Informations générales
  • DR05_069
  • 2224
  • DERAEDT, Lettres, vol.5 , p. 69
  • Orig.ms. ACR, AJ 113; D'A., T.D. 32, n. 113, p. 97.
Informations détaillées
  • 1 BATEAU
    1 COLERE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONSTITUTIONS DES ASSOMPTIONNISTES
    1 DEPENSES
    1 ECONOMIES
    1 EDIFICE DU CULTE
    1 FATIGUE
    1 LETTRES TESTIMONIALES AUX ASSOMPTIONNISTES
    1 LITURGIE
    1 MALADIES
    1 TRISTESSE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 VOYAGES
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 DEMETRIADES, JEROME
    2 GALLOIS, AUGUSTIN
    2 PERNET, ETIENNE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 TESTA, CARLO
    3 CONSTANTINOPLE
    3 NIMES, EGLISE SAINTE-PERPETUE
    3 PARIS
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, le 7 juin 1864.
  • 7 jun 1864
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Bien cher ami,

Je ne sais ce que l’on fait à Paris, je ne reçois rien depuis des siècles. J’aurais voulu une place pour le P. Jérôme aux messageries; impossible. J’aurais voulu qu’ils s’occupassent d’avoir des vocations; impossible. Que voulez-vous? Ils sont malades. Je leur demande des lettres testimoniales pour l’approbation de la règle; impossible(1).

Quant à Nîmes, les choses vont mieux que je n’aurais osé l’espérer, malgré la tristesse du P. V[incent] de P[aul]. Mais il faut laisser passer cela, comme la fureur du P. Augustin(2). Demain, 8, on consacre Sainte-Perpétue. Nous allons avoir du bruit et de la fatigue; toutefois les choses marcheront bien, puisque M. Barnouin est nommé grand-maître des cérémonies.

Je suis bien embarrassé. Le P. Jérôme nous a quittés pour aller passer deux mois à C[onstantino]p[le]. Le P. Hippolyte qui ne peut le sentir, comme lui ne peut sentir le P. Hip[polyte], m’assure qu’il ne reviendra pas. Ne pourriez-vous pas écrire à l’abbé Testa une lettre confidentielle, pour le prier de vous dire toute sa pensée sur le P. Jérôme(3)? Quant à ce que vous me racontez, c’est toujours pour moi du plus haut intérêt. Ecrivez-moi souvent comme cela. Adieu à tous. Seulement tâchez d’économiser pour q[uel]q[ue] temps: 500 francs par mois, c’est un peu cher.

Mille fois vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettres* 2206 et 2215.
2. A la tête du collège de Nîmes, le P. Vincent de Paul n'obtenait pas les résultats escomptés et, à Philippopoli, l'irascibilité du P. Augustin faisait le désespoir du P. Galabert.
3. Le P. Hippolyte a écrit au P. Pernet le 29 mai: "Le P. Jérôme n'a aucune confiance en moi tant pour la science que pour la direction" et il a ajouté: "et je le comprends". Quant au P. d'Alzon d'abord si enthousiaste (v. *Lettres* 2167 et 2171), un doute semble s'être infiltré dans son esprit au sujet du P. Jérôme.